La star de l’équipe de France de volley, Earvin Ngapeth, a été arrêté ce lundi à Belo Horizonte, dans le sud du Brésil, pour harcèlement sexuel. Il est accusé d’avoir « giflé les fesses » d’une femme, selon la police locale.
Les faits se seraient déroulés lors d’une fête pour célébrer la fin du Championnat du monde des clubs que son équipe, Kazan. Earvin Ngapeth, 28 ans, aurait giflé les fesses d’une femme de 29 ans dans une salle de spectacle. Celle-ci, accompagnée de son compagnon et d’un ami, a répondu en donnant un coup au bras du joueur puis a appelé la police.
Pour se justifier, Earvin Ngapeth a expliqué « qu’en France, il est courant (notamment lors des matchs de volley), de donner des tapes indiscrètes sur les fesses des hommes ou des femmes« . a rapporté le bureau de presse de la police à l’AFP. Ajoutant que dans l’hexagone, « toucher les fesses d’une femme n’est ni une agression ni une offense, et a expliqué qu’il avait confondu la victime avec une connaissance« .
Ce lundi soir, Ngapeth était toujours dans l’attente de la décision d’un juge de rester en prison ou d’être relaché. Au Brésil, la libération sous caution n’existe pas pour des plaintes d’harcèlement sexuel.