Les gendarmes spécialisés dans la lutte antidopage ont mené jeudi des perquisitions au village olympique dans le cadre d’une enquête ciblant l’entraîneur algérien d’athlétisme Amar Benida et Djamel Sedjati, médaillé de bronze sur 800 mètres, ont indiqué samedi des sources proches du dossier, confirmant une information du quotidien français L’Équipe.
Ces opérations ont été réalisées par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), également en charge des affaires de dopage. Il s’agit du premier cas de suspicion de dopage de ces Jeux olympiques, qui doivent se terminer dimanche.
Selon une source proche du dossier, l’entraîneur Amar Benida serait le principal visé par cette enquête. Djamel Sedjati a, pour sa part, décroché la troisième place de la finale olympique du 800 mètres samedi soir au Stade de France.
Interrogés par l’AFP, ni le parquet de Paris, ni l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), ni l’Agence de contrôles internationale (ITA), ni le Comité d’organisation des JO (Cojo) n’ont souhaité commenter l’affaire pour le moment.
