Coronavirus, grosses blessures : cauchemar en NBA

Photo of author

By R D

Le coronavirus n’a pas fini de sévir. Et en NBA, trois semaines seulement après le début de la saison les doutes se multiplient déjà. Les semaines passent, les cas s’intensifient et les blessures se multiplient au sein de la grande Ligue…

La saison NBA n’a débuté que depuis trois semaines, et c’est déjà la panique à bord. Oui, la ligue nord-américaine voit rouge. À l’heure d’aujourd’hui, ils ont déjà été 63 à être testés positif à la pandémie, dont notamment Stephen Curry, Jason Tatum ou encore Jaylen Brown par exemple. Mais alors que cette liste ne cesse de grossir, entrainant leurs coéquipiers cas contacts dans des quarantaines déciment les effectifs, les matchs sont reportés et le calandrait s’alourdis. Mais cela, c’est uniquement la partie visible de l’iceberg. 

Reprise anticipée, la santé négligée ?

Si la bulle d’Orlando s’était passée sans accroc, ce n’est pas le cas pour ce nouvel exercice. Alors Adam Silver a affirmé que des dizaines de milliers d’emplois dépendaient de la reprise anticipée de la saison. Il fallait que tout soit opérationnel pour les alentours de Noël, pour que le Play-offs se termine avant les Jeux olympiques de Tokyo le 23 juillet. Seulement, les machines que sont les corps des athlètes NBA mettent du temps à se mettre en route. Alors une pré-saison totalement écourtée, plus un training camp aux abonnées absent, et c’est tout un organisme qui est déréglé.

Les grosses blessures s’enchainent, comme celle de Thomas Bryant, Spencer Dinwiddie, Ja Morant, Bogdan Bogbanovic où encore Killian Hayes par exemple. Une liste qui s’élargit également de façon impressionnante (plus de 70). Et dans un effectif décimé, le risque de blessure grave s’accroît encore d’avantage pour ceux qui jouent soudainement plus longtemps que d’habitude. Tous les voyants sont au rouge, et pas sûr que les franchises aient très envie de prendre de gros risques avec leurs superstars. Attention, le turn-over et le load management risquent de fuser bien comme il faut dans les semaines à venir.