Ce mardi soir, le Paris Basketball se rend à Istanbul pour y affronter Fenerbahçe, l’une des meilleures équipes européennes. Malgré le gros défi qui les attend, les joueurs parisiens semblent confiants, à l’image de l’arrière Yakuba Ouattara.
Une semaine après avoir battu le Real Madrid chez lui (81-73) et obtenu la 7e place de la phase régulière d’Euroligue synonyme de Play-offs, le Paris basketball se déplace sur le parquet de Fenerbahçe pour le premier match des quarts de finale de la compétition. Si le défi semble énorme face à l’un des favoris de l’Euroligue, les Parisiens savent que leur statut d’outsider peut être un avantage précieux. Lors de la phase régulière, le Paris Basket a affiché une insousiance et une fraîcheur qui ont surpris plus d’un adversaire.
Une situation qui convient parfaitement au club selon Yakuba Ouattara. « On est dans le rôle parfait, celui d’outsider, comme depuis le début de la saison. Je suis très confiant » déclarait-il dimanche après le succès de son équipe contre Chalon en Betclic Elite (100-97). L’inexpérience pourrait toutefois être un frein face à l’une des toutes meilleures équipes d’Europe. En effet, l’arrière est l’un des deux seuls Parisiens avec Kevarrius Hayes à avoir disputé les play-offs d’Euroligue.
Joueur de l’AS Monaco de 2021 à 2024, il a eu l’occasion de disputer des matchs couperêts. En 2022, il subit un échec face à Olympiakos (2-3), avant de décrocher une qualification au Final Four en 2023 face au Maccabi Tel-Aviv (3-2), à l’issue duquel Monaco finit 3e. L’an dernier, une défaite à domicile au match 5 face à ce même Fenerbahçe prive le club de la Principauté d’un nouveau Final Four. « Pour avoir été dans les chaussures du « Fener » l’an dernier avec Monaco, je peux dire qu’avoir l’avantage terrain n’en est pas toujours un. La pression sera sur eux, nous on va juste jouer au basket. Quand tu perds à domicile, c’est bizarre derrière », se remémore Ouattara.
Durant la phase régulière, le Fener a été la seule équipe à avoir resisté à la fougue des Parisiens. Le 3 mars, Paris s’était incliné à domicile (87-83), avant de s’incliner en Turquie le 25 mars sur un dernier tir de Nigel Hayes-Davis au buzzer final (101-100). « Ces matches, on les avait… Vu comment ils ont dû batailler pour nous battre, ça doit être chaud pour eux de nous retrouver » affirme avec confiance Ouattara.
Pour ce déplacement à Istanbul, le coach parisien Tiago Splitter ne sait toujours pas s’il pourra compter sur Mikael Jantunen, blessé dimanche, alors que Maodo Lô, absent depuis cinq semaines, n’est pas encore sûr d’être apte à jouer.