Pourquoi le basket français n’a plus rien à envier au basket américain ?

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By Kenan Chanson

Si vous êtes Français et amateur de basket/basketteur, il y a des chances que vous soyez heureux en ce moment (on l’espère vraiment en tout cas). Entre pépites françaises qui risquent de bouleverser l’histoire du sport et clubs qui remettent la France sur le plan européen et mondial, on revient sur les quelques points qui font renaitre le basket de chez nous ! (Spoiler : article un tantinet chauvin)

Si vous trainez un peu sur les réseaux ou médias outre-Atlantique, vous avez dû vous apercevoir que les Américains (Dieux tout puissants du ballon orange jusqu’à présent) commencent à se pencher sérieusement sur le basket international et plus particulièrement français. Voici quelques explications à tout ce bazar :

Numéro 1 : La Wenbamania

On ne pouvait pas ne pas commencer par ce phénomène. En quelques semaines à peine, « Wemby », comme le surnomment les habitants du pays de l’Oncle Sam, a retourné le sport. Rendez-vous compte : on parle d’un gamin né en 2004 dans les Yvelines qui est en train de changer la face entière de la plus grande ligue de basket au monde alors qu’il n’est même pas encore drafté. Certaines franchises vont très probablement sortir de l’exercice 2022-2023 avec des bilans s’inscrivant dans ceux des plus pourris de l’histoire de la NBA afin de récupérer le crack français. Autre indicateur complètement inattendu de cette Wenbamania : des Américains sont au courant de l’existence de Boulogne-Levallois (et ça c’est fou). On raconte même que certains d’entre eux veulent à tout prix que la NBA diffuse les matchs des Metropolitans 92 ! Bref, si blessure dramatique il n’y a pas, très grand le basket français sera.

Numéro 2 : la folie monégasque et le retour des héros en terre villeurbannaise

Que c’est plaisant de savoir que des clubs français sont à nouveau craints en grandes compétitions européennes. Pour cela, il faut dire merci à Tony Parker, papa du basket en France et au milliardaire russe Aleksey Ferodychev qui ont fait de l’ASVEL et de Monaco des écuries de calibre continental. Certes, ces deux puissances se sont basées sur des gros apports financiers (20,7 millions d’euros pour la ROCA Team, record all-time en LNB) mais elles sont depuis l’année dernière en train de se forger de réelles identités de club aux ambitions toujours plus hautes. Mike James, Elie Okobo et Adrien Moerman ont pour objectif de faire encore mieux que la saison dernière en Euroligue, tout comme l’ASVEL qui accueille cette année le héros national Nando de Colo.

Numéro 3 : la nouvelle ferveur des fans français

C’est un aspect qui est sûrement étroitement lié à l’éclosion folle de Victor Wenbanyama, mais les fans du basket français sont plus nombreux et plus présents cette année. Il suffit juste de voir la vitesse à laquelle partent les billets pour les matchs de l’ASVEL, Monaco, les Mets 92 ou Limoges. Longtemps considérée comme une ligue de « papis » habitués à leur club de cœur et à la troisième mi-temps, la LNB a conquis une toute nouvelle audience. Dans la capitale, le Paris Basketball s’est forgé une fan base de jeunes supporters bien bruyants grâce à un projet sportif et à un recrutement sexy. Le club parisien a d’ailleurs joué un match européen dans le mythique stade de Roland Garros devant 10 000 personnes, preuve que le basket français se réinvente et prend de l’ampleur. La LNB n’a jamais autant hypé.

Numéro 4 : l’explosion de talent des jeunes français

Certes on ne peut plus admirer de Tony Parker ou de Richard Dacoury (pour nos lecteurs du 20ème siècle) sur les terrains de nos régions, mais l’avenir du basket tricolore est plus que radieux. Jamais les pépites françaises n’ont été si nombreuses : Bilal Coulibaly, Hugo Besson, Matthew Strazel et tous ces jeunes joueurs qui ont éclos dans nos gymnases sont le futur de la balle orange Bleue. Avec un niveau qui ne cesse de progresser d’année en année et une équipe de France de plus en plus vaillante, les Américains ont pas mal de soucis à se faire pour les prochaines compétitions internationales.

Comme l’a dit notre capitaine Evan fournier, on le lâchera pas la veste de ces « enfoirés » d’américains !