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Les Françaises étaient de passage en zone mixte ce vendredi après une course en demi-teinte sur le sprint de Ruhpolding (Allemagne).
Lou Jeanmonnot (4e) : “C’est cool. Ça reste quand même une quatrième place, c’est un peu chiant. Je suis assez contente de ma course, je savais qu’il fallait forcément passer par un sans-faute au tir pour faire un bon résultat. C’est toujours le cas en biathlon, mais encore plus sur ce site. Je sens que ça va de mieux en mieux, j’ai plus de rythme. Comme si j’avais une palette plus variée pour changer de rythme. Fin décembre (après avoir eu le Covid), c’est comme si je n’avais que la troisième vitesse dans mon registre et du coup, je pouvais caler dans les bosses et être à plein régime sur les plats. Là, ça me fait plaisir car je peux jouer, j’arrive à me mettre derrière les filles et accélérer. C’est quand même beaucoup plus agréable et ça rend beaucoup mieux sur la piste.”
Julia Simon (10e) : “Ce tir debout reste clairement en travers de la gorge. J’avais tout pour bien faire aujourd’hui, du moins pour jouer aux avant-postes et bien me placer pour la poursuite. Et là, ça fait encore loin, c’est frustrant. Je n’ai pas fait n’importe quoi, mais le tapis glissait. Bon, ce n’est pas une excuse, c’est pareil pour tout le monde… J’ai essayé de me reprendre et de faire un tir construit, d’être en contrôle. Mais je n’ai pas réussi. Quand mon tir ne se déroule pas facilement, j’ai du mal à m’adapter et ça fait un tir très mauvais. Il y a beaucoup de déception, je cours depuis un moment après ce bon résultat en sprint, ça devient frustrant.”
Justine Braisaz-Bouchet (12e) : “Ce n’est pas une mauvaise course, mais la manière me frustre parce que je sais que les balles (manquées) sur le couché et le debout sont vraiment proches. Je me suis sentie plutôt en forme sur les skis, même si je suis à 30 secondes des meilleures. C’est une course de frustration mais malgré tout, ça me laisse à moins d’une minute pour la poursuite. Entre guillemets, je limite la casse, si je pense par exemple au globe (du général)… oui, j’avoue que j’y pense un petit peu… et merde (rire). Mais bon, vu le contexte et le scénario du jour, ce n’est pas une mauvaise course.”