Candidate à la présidence de la FFB, Estelle Mossely plaide pour une opposition essentielle à la boxe
Estelle Mossely, candidate à la présidence de la Fédération Française de Boxe (FFB), poursuit sa campagne malgré l’invalidation de sa liste par la Commission de surveillance des opérations électorales. “J’espère que la fédération comprendra que tout le monde a besoin au sein de la boxe qu’il y ait une opposition, qu’il y ait un dialogue et qu’il y ait des échanges et des débats”, a déclaré la championne olympique de Rio, mardi, lors d’une réunion à Saint-Ouen.
Sa candidature a été rejetée en raison d’une licence jugée non-valable d’une personne figurant sur sa liste. Mossely a engagé un recours auprès du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), tout en dénonçant un processus qu’elle juge peu démocratique : “En invalidant ma liste, on m’a privé de certains moyens de communication. Mon programme n’a pas été diffusé, et l’appel à voter ne présente qu’une seule liste, celle de Dominique Nato. C’est très problématique.”
Malgré ces obstacles, l’ancienne boxeuse poursuit ses efforts pour mobiliser les acteurs du noble art en vue de l’élection prévue le 14 décembre. “Je continue à échanger avec les acteurs de terrain et à rassembler du monde. La discussion est nécessaire pour avancer et progresser”, a-t-elle insisté, soulignant l’importance d’un débat ouvert au sein de la fédération.
🚨 Vous ne m’empêcherez pas !
— Estelle Mossely (@EstelleMossely) November 15, 2024
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Je me battrai jusqu’au bout pour pouvoir défendre mes idées et offrir à la boxe en France une nouvelle énergie. pic.twitter.com/zPrNZy8AZw
