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Alexandre Prudhomme, entraîneur au Centre national de cyclisme, a été chargé d’assurer l’intérim de Grégory Baugé, qui a quitté son poste d’entraîneur du sprint français après le double échec aux JO et aux Championnats du monde de cyclisme sur piste, a annoncé lundi soir la Fédération française.
« Les performances aux Jeux olympiques de Paris n’ont pas été au rendez-vous, et celles des récents Championnats du monde au Danemark ont confirmé le manque de compétitivité du sprint français, engendrant une déception partagée », note la FFC dans un communiqué diffusé lundi soir. Cité dans ce texte, son président, Michel Callot, annonce que la Fédération va faire « évoluer la stratégie du Pôle olympique, sous l’impulsion de la future Direction technique nationale qui sera mise en place début 2025 » en vue de préparer les Jeux de 2028 à Los Angeles puis de 2032 à Brisbane. « Pendant cette période de transition », précise la fédération, « Alexandre Prudhomme, entraîneur au Centre national de cyclisme, assurera l’entraînement des sprinters du Pôle Olympique. »
Un blason à redorer
Le patron de la vitesse, Grégory Baugé, avait annoncé son départ dimanche en marge de la dernière journée des Mondiaux sur piste de Ballerup, au Danemark. Pour la première fois depuis 1990, la France a terminé ces Championnats du monde sans la moindre médaille dans les épreuves de sprint. Pire, le collectif de Grégory Baugé a surtout complètement raté son rendez-vous olympique cet été à Paris – aucune médaille pour la première fois depuis 1992 – et des tensions fortes étaient apparues entre coureurs et encadrement.
Les annonces de lundi soir ont fait suite à une réunion extraordinaire avec les athlètes convoquée par Christophe Manin, le directeur technique national, et Florian Rousseau, directeur du programme olympique à la FFC.
