Jusqu’au dernier jour du marché des transfert, le mercato de l’Olympique Lyonnais était manqué. Mais l’arrivée de Jérôme Boateng lui donne finalement un joli coup de projecteur.
Le départ libre de Memphis Depay au FC Barcelone, où il “remplace gratuitement” Lionel Messi, est un coup dur, dont Juninho a bien failli ne pas se remettre. D’autant que le départ de Jean Lucas pour Monaco, moyennant un transfert de 12 millions d’euros, a également été vivement critiqué. Le directeur sportif s’est démené tout l’été pour offrir à Peter Bosz une équipe compétitive. Pour dégager de la trésorerie, il est parvenu à vendre Maxwal Cornet à Burnley pour 15 millions d’euros. Et enfin, il a pu recruter.
Les retours de prêts de Moussa Dembélé de l’Atlético Madrid et de Reine-Adélaide de Nice ont été les première pierres de l’édifice, avant la signature de Damien Da Silva, laissé libre par le Stade Rennais. Puis sont arrivés Emerson en provenance de Chelsea et Shaquiri en provenance de Liverpool. Avant que le grand nom promis au supporteurs sorte enfin du chapeau : le défenseur central allemand Jérôme Boateng, 32 ans, laissé libre par le Bayern Munich.
L’analyse de Jean-Michel Aulas : “Même s’il a été tardif pour certains, le mercato a été conforme à ce que nous souhaitions. On a démontré par le terrain que l’OL n’avait pas de problèmes financiers à court terme. Il n’y a pas eu de chou blanc mais de l’efficacité et beaucoup de professionnalisme pour recruter les trois joueurs majeurs qui sont arrivés dernièrement. Nous voilà armés. On a énormément d’internationaux de pays différents. Il y a un sujet sur les attaquants du fait de la CAN en janvier. Rien ne vous dit qu’on n’a pas négocié un certain nombre de choses pour janvier dans le secteur offensif. La priorité était de trouver les joueurs que souhaitait Peter Bosz. On a fait beaucoup de réunions pour adapter les besoins. Il y avait matière à réagir. Il n’y a pas de frustration. Il y en aura en janvier au moment de la CAN si on n’a pas complété le dispositif. Mais rien ne vous dit qu’on ne le fera pas, au contraire. Je peux vous dire qu’on fera un certain nombre de choses.”