S’il a prolongé son contrat jusqu’à la prochaine Coupe du monde soit jusqu’en 2026, Didier Deschamps a assuré qu’un Euro manqué lui serait fatal.
« J’en ai assez, de ces fausses vérités. Je n’ai jamais eu les cartes en main. Un seul les avait, c’était le président. La décision de me prolonger était de son ressort. Comme tout entraîneur, j’étais soumis à une obligation de résultat. Si je suis toujours là, c’est parce que les objectifs ont été atteints. La durée ? Pour la première fois en dix ans, je me suis retrouvé, avant le Qatar, en fin de contrat. C’était la décision du président, pas la mienne. Croyez-moi, ce n’est pas l’idéal. Avant une grande compétition, l’incertitude qui pèse sur l’avenir du sélectionneur peut entraîner des débats extérieurs, dans les médias notamment, qui peuvent avoir un impact négatif sur le groupe. La logique aurait voulu que je parte au Qatar avec un contrat jusqu’en 2024. Il n’y aurait, dès lors, pas eu matière à discussion. J’ai signé jusqu’en juillet 2026 mais vous pensez sérieusement que je me projette si loin ? 2026 ne pourra exister qu’à travers 2024« , a confié Didier Deschamps pour Le Parisien et Le Figaro.
Pour rappel, à l’issue d’un Mondial 2022 ponctué de succès, Didier Deschamps a été prolongé jusqu’en 2026 par Noël Le Graët, ancien président de la Fédération Française de Football. Une prolongation de contrat qui a fait jaser de multiples observateurs alors que le nom de Zinedine Zidane résonnait avec insistance chez les Bleus. Une saine rivalité entre les deux hommes que l’actuel sélectionneur de l’équipe de France a également évoqué…
Désormais, à l’aube du coup de sifflet final pour l’ensemble des championnats à travers le continent, Didier Deschamps est focalisé sur le prochain rassemblement des Bleus. Le technicien a récemment dévoilé la liste des sélectionnés en justifiant certaines absences des plus étonnantes.
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