Suivez en direct le premier match du groupe E (celui de la France), entre la Suisse de Shaqiri, tête de série, et l’Equateur de Valencia. Coup d’envoi à 18h.
2-1 | ||
Suisse | Equateur |
Buts – Suisse: Mehmedi (48e), Seferovic (93e) / Equateur: E. Valencia (22e) /
93e / 2-1 > LA SUISSE ARRACHE LA VICTOIRE
Sur un ultime contre, Seferovic crucifie l’Equateur!
88e / 1-1 > Occasion Equateur
Coup franc cadré sur lequel Benaglio doit se coucher. Le match peut basculer d’un côté comme de l’autre dans ces dernières minutes.
85e / 1-1 > Carton jaune Suisse
Djourou averti pour une grossière faute sur Enner Valencia qui filait au but.
75e / 1-1 > Double changement
Côté suisse, Drmic cède sa place à Seferovic. Encore du poste pour poste. Omar Hitzfeld ne change pas son système. Côté Equateur, Montero est remplacé par Rojas.
70e / 1-1 > Remplacement Equateur
Arroyo remplace Caicedo.
70e / 1-1 > But refusé à la Suisse
Hors jeu signalé sur Xhaka. Au ralenti, il semble que ce but était valable.
60e / 1-1 > Enner Valencia frappe
Le buteur équatorien s’ouvre le chemin du but et enchaîne une belle frappe qui rate le cadre de peu.
53e / 1-1 > Carton jaune Equateur
Paredes averti.
48e / 1-1 > LA SUISSE EGALISE
Sur un corner frappé par Rodriguez, c’est le nouvel entrant Mehmedi qui surgit pour le but de l’égalisation.
46e / 0-1 > Reprise
Côté Suisse, Stocker est remplacé poste pour poste par Mehmedi pour cette seconde période.
MI-TEMPS / 0-1 > L’Equateur mène à la pause
Réaliste en attaque et bien organisé en défense, l’Equateur a parfaitement fait déjouer la Suisse en première période. Encore une surprise en ce début de Coupe du monde!
41e / 0-1 > Shaqiri dévisse
Sur un coup franc bien placé, l’attaquant vedette de la Nati se loupe complètement. Mauvais cycle pour la Suisse.
33e / 0-1 > La Suisse piétine
Le groupe helvète tente de revenir dans ce match mais ne semble pas en mesure d’emballer les événements.
22e / 0-1 > L’EQUATEUR OUVRE LA MARQUE
Sur un coup franc frappé par Ayovi, Enner Valencia place sa tête et débloque la situation.
16e / 0-0 > Frappe cadrée de Shaqiri
Le portier équatorien, Dominguez, est contraint de se coucher. La Suisse se montre enfin dans ce match.
13e / 0-0 > Timide occasion suisse
La frappe lointaine et non cadrée de Xhaka n’inquiète pas Dominguez.
7e / 0-0 > Bonne entame de l’Equateur
La formation sud-américaine s’est déjà procurée deux corners.
1e / 0-0 > C’est parti à Brasilia
Rappelons que la Suisse et l’Equateur sont les prochains adversaires des Bleus. Nous allons étudier cette rencontre avec attention.
18h00 – à Brasilia (groupe E) TF1 – beIN Sports
Un petit vent frais :
La Suisse n’aura pas vraiment à se soucier de la météo pour son premier match du Mondial face à l’Equateur. Nos confrères de RMC rapportent qu’un petit vent permet de rafraîchir l’atmosphère de l’Estadio Nacional Mane Garrincha de Brasilia. De quoi permettre aux joueurs d’Otmar Hitzfeld d’évoluer dans de parfaites conditions.
Les compositions
Le sélectionneur de la Suisse Ottmar Hitzfeld a choisi de faire confiance à Johan Djourou dans son onze de départ pour affronter l’Equateur. Le Gunner est aligné en lieu et place de Fabian Schär en défense centrale, tandis que l’avant-centre de Nuremberg Josip Drmic a été préféré à Haris Seferovic à la pointe de l’attaque de la Nati. Pour l’Equateur, le Mancunien Luis Antonio Valencia est titularisé sur l’aile droite. Le buteur Felipe Caicedo sera accompagné d’Enner Valencia aux avant-postes.
Débat d’avant-match : Shaqiri, la meilleure lame du couteau suisse ?
Le parcours de Xherdan Shaqiri pourrait sortir tout droit d’un roman. Né au Kosovo en 1991 et immédiatement réfugié en Suisse, le milieu de terrain de la Nati a connu les terrains vagues avant d’être repéré par le FC Bâle à l’âge de huit ans et de progresser jusqu’à intégrer l’effectif du Bayern Munich en 2012, au sein duquel il a remporté treize trophées à ce jour. Ce qui n’empêche pas Shaqiri d’être à l’aise avec sa success story, comme lorsqu’il s’amuse, désinvolte, à demander à l’assistant Michel Pont de s’imaginer à la tête de l’équipe d’Equateur face à la Suisse.
Justement, que pense Shaqiri de son équipe nationale, tête de série du groupe E et aux prises avec la France, l’Equateur et le Honduras ? Nous sommes la petite Suisse. Nous ne sommes ni le Brésil, ni l’Espagne, lâche-t-il. Nous ne pouvons gagner qu’en équipe. Bien sûr, je rêve d’être décisif dimanche. Mais pour l’être, j’ai besoin de mes coéquipiers, de l’équipe. Une modestie habituelle pour l’Espoir suisse de l’année 2010 et Joueur suisse de l’année les deux saisons suivantes, teintée d’une fougue qui fait de lui un danger évident pour les adversaires de la Nati au Brésil.
Buteur en match de préparation face au Pérou, Xherdan Shaqiri s’est imposé comme l’un des atouts majeurs de l’équipe dirigée par Ottmar Hitzfeld avec 33 sélections pour 9 réalisations, le deuxième meilleur total pour un joueur suisse. Au point d’être l’élément le plus connu d’un effectif jeune, dont l’âge moyen de 26 ans. Celui qui a découvert la sélection à 18 ans reste humble sur sa notoriété : Le fait d’être le joueur que le public reconnaît s’explique pour une raison évidente : je joue au Bayern Munich. Et au Brésil, ce club est connu de tous.
Face à l’Equateur, Shaqiri n’est pas assuré de débuter la rencontre. Il sera en revanche un des jokers de luxe de l’équipe, capable de débloquer la situation par une accélération opportune conclue par une frappe lointaine. Des qualités techniques, certes, mais également une sérénité étonnante pour un joueur de son âge, promis à un avenir radieux au sein de la Nati. Lui ne voit pas de place pour une déconvenue et assure : Les derniers entraînements ont été bons. Nous serons prêts dimanche. Pour le début de sa seconde Coupe du monde, dimanche, Shaqiri a l’occasion de marquer encore davantage le football suisse. Une nouvelle étape logique pour un habitué du succès.
L’Equateur veut surprendre
Objectif : encore mieux qu’en 2006 ?
Quatrième de la zone Amsud, devant l’Uruguay, et qualifiée directement pour sa troisième Coupe du monde, l’Equateur débarque sans pression sur le sol de son voisin brésilien. Huit ans après avoir atteint à la surprise générale les 8e de finale en Allemagne, la Tri se voit bien surprendre son monde à nouveau. Atteindre la deuxième phase est l’objectif du groupe de Reinaldo Rueda, nous assure Diego Melo, qui commente les matches de l’Equateur pour la radio La Red, et confiant malgré l’inexpérience d’une majeure partie de l’effectif. On vise à faire encore mieux qu’en 2006. La préparation de l’équipe (qui a accroché les Pays-Bas et l’Angleterre, ndlr) a prouvé les progrès de plusieurs joueurs et nous pouvons atteindre le cinquième match de la compétition. Soit ni plus ni moins qu’un quart de finale.
La star : Valencia à tout vitesse
Capitaine de cette sélection, Antonio Valencia est également son joueur le plus connu et son principal danger. Joueur le plus rapide au monde balle au pied (35,1 km/h), l’ailier de Manchester United a construit son leadership au fil des années en équipe nationale, explique le journaliste équatorien. Pour lui, Valencia est le meilleur joueur de cette équipe et génère le respect de ses adversaires. Pas vraiment de Raheem Sterling, dont l’attentat lors du match amical entre l’Angleterre et l’Equateur mercredi a déclenché la colère de Valencia, expulsé pour s’en être pris au joueur de Liverpool. Mais s’il parvient à garder son calme, celui qui n’a inscrit que 8 buts en 71 sélections risque de donner des maux de tête à ses adversaires par sa vitesse et sa technique, moins par ses qualités de finisseur.
Style : les ailes de l’espoir
Pour Diego Melo, l’Equateur ne devrait pas déroger à son schéma tactique au Brésil : un 4-4-2 à plat, composé de joueurs dont l’identité n’est dévoilée que quelques heures avant le match par Rueda à son groupe. Une incertitude demeure concernant la condition physique de Segundo Castillo, titulaire indiscutable au milieu de terrain mais touché au genou droit durant la préparation. Le point fort de l’Equateur, ce sont ses ailiers, prévient le journaliste équatorien, misant gros sur Valencia et Jefferson Montero, son pendant à gauche. Ce sont des joueurs très rapides et techniques, qui déséquilibrent les défenses et font beaucoup de passes décisives. En attaque, Enner Valencia, meilleur buteur du championnat mexicain, s’est imposé comme complice de Felipe Caicedo suite au drame ayant touché la sélection : Christian Benitez, son meilleur attaquant, a succombé à une infection à l’abdomen en juillet dernier. Une disparition qui a marqué la Tri, désireuse de briller au Brésil pour honorer la mémoire de Chucho.