Le président du Havre, Jean-Michel Roussier, est revenu sur la situation inquiétante du club au lendemain de la décision de la DNCG.
Après l’annonce de l’encadrement de la masse salariale par la DNCG, le président du Havre, Jean-Michel Roussier, a qualifié cette décision de “logique” dans L’Équipe et a alerté sur la situation financière préoccupante du club normand.
“Notre budget ne sera pas revu à la baisse à cause de ça (la décision de la DNCG, ndlr). Ce sera le cas par rapport à la catastrophe qui s’annonce en matière de droits TV (car il n’y a toujours aucun accord avec un diffuseur, ndlr). À quoi doit-on s’attendre ? Pour Le Havre, c’est le double effet kiss cool. (…) C’est 50 % du budget des clubs. On sait qu’on n’aura jamais des montants équivalents à ceux de l’année dernière. Il faudrait être idiot pour penser le contraire. Donc vous imaginez vraiment que je pourrais maintenir la masse salariale au même niveau que l’année dernière ? Dans le meilleur des mondes, nos recettes vont baisser de 25 à 30 %. Et encore je suis optimiste en disant ça. Je n’avais pas besoin de la DNCG pour baisser la masse salariale”, juge le patron du HAC.
Le Havre pourra-t-il recruter cet été ? “Il n’y aura de toute façon des transferts que s’il y a des ventes. S’il n’y a pas de départs, il n’y en aura pas. Et comme les clubs étrangers voient la problématique actuelle avec nos droits TV, ils revoient leurs offres à la baisse. Ça complexifie tout.”