EDF : France-Israël pris en otage

Le député de La France Insoumise, Louis Boyard, a exprimé son souhait d’annuler la rencontre de football de la Ligue des nations prévue pour le 14 novembre prochain au Stade de France, une décision qu’il justifie par des considérations éthiques et humanitaires. En effet, Boyard invoque l’article 4 des statuts de la FIFA, qui exige de « respecter les droits humains universels ». Pour lui, le contexte actuel appelle à une prise de position forte et cohérente de la part des institutions sportives internationales.

Dans une déclaration récente, Boyard a souligné la nécessité de mettre fin à ce qu’il considère comme un traitement « à deux poids, deux mesures » : « Pourquoi inflige-t-on des sanctions à certains pays, comme la Russie ou la Biélorussie, tout en fermant les yeux sur Israël ? », s’interroge-t-il. Selon lui, le maintien de cette rencontre serait en contradiction avec les principes affichés par les instances sportives concernant les droits humains, et il appelle la FIFA à adopter une ligne de conduite plus cohérente.

Du côté du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réagi à ces appels en affirmant que la tenue de cette rencontre est « une question de principe ». Pour lui, le sport doit demeurer un espace où le dialogue et la neutralité sont respectés. Cependant, Retailleau n’a pas totalement écarté les préoccupations de Boyard et laisse entendre que des ajustements pourraient être faits pour répondre aux sensibilités de la situation. Il a évoqué la possibilité de réduire la jauge, c’est-à-dire de limiter le nombre de spectateurs autorisés, afin de ménager les attentes de part et d’autre tout en maintenant le déroulement du match.

La polémique soulève des débats au sein de l’opinion publique et met en lumière des questions complexes autour du rôle du sport dans les relations internationales et de la place des droits humains dans ce domaine.