L’ancien président de la FFF, Noël Le Graët, a réagi pour la première fois à son départ forcé de la Fédération, quelques jours après le classement sans suite de la plainte pour harcèlement moral et sexuel qui le visait.
Noël Le Graët, ancien président de la FFF, a vu l’enquête pour « harcèlement moral » et « harcèlement sexuel » contre lui abandonnée par le parquet de Paris, qui a classé l’affaire sans suite le 17 octobre. Dans une interview au journal L’Équipe, il a réagi avec un esprit revanchard, déclarant : « J’ai l’habitude de travailler avec des femmes […] je n’ai jamais été plus loin. […] La justice est passée et a blanchi mon honneur. »
L’ancien président de la fédération (2011-2023) a également critiqué l’ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qu’il a accusée de ne pas se comporter comme une ministre et a engagé une action en justice pour diffamation contre elle, avec un procès prévu en décembre. Concernant son successeur, Philippe Diallo, Le Graët a émis des doutes sur ses capacités, suggérant que « s’il fait un bon successeur ? Je ne sais pas » et a exprimé sa préférence pour Pierre Samsonoff comme candidat à la présidence de la FFF. L’ancien maire de Guingamp en a profité pour poser la question de la réelle présidence actuelle de la fédération entre Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas.
🚨 Le parquet de Paris 𝗰𝗹𝗮𝘀𝘀𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 l’enquête préliminaire ouverte pour « harcèlement moral et sexuel » à l'encontre de Noël Le Graët.
— Actu Foot (@ActuFoot_) November 3, 2024
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