La sentence est tombée et elle fait grand bruit.
Sanctionné jusqu’au 30 novembre pour son dérapage envers l’arbitre Benoît Millot lors de la victoire face à Brest (2-1), Paulo Fonseca ne retrouvera pas le banc de l’Olympique Lyonnais avant plusieurs mois. Une décision qui suscite de vifs débats, mais qui est totalement approuvée par la ministre des Sports, Marie Barsacq.
« La sanction est logique », a-t-elle affirmé dans une interview accordée à La Dépêche du Midi. « Le geste de Paulo Fonseca est d’une extrême gravité. La commission de discipline envoie un message de tolérance zéro sur toutes les atteintes aux arbitres. » Un avertissement clair alors que la protection du corps arbitral devient une priorité.
Interdit de vestiaire jusqu’au 15 septembre, Fonseca va devoir ronger son frein tandis que l’OL devra composer sans lui en bord de terrain. Une affaire qui relance le débat sur l’autorité des arbitres en Ligue 1, et qui pourrait bien servir d’exemple pour l’avenir.
