DAZN, le principal diffuseur de la Ligue 1, fait face à de vives critiques concernant ses tarifs, ce qui l’amène à regretter la banalisation du piratage en France. Pour tenter de redresser la situation, la plateforme a lancé une promotion jusqu’au 22 septembre, proposant un abonnement à 19,99 euros par mois au lieu de 29,99 euros. Cependant, cette initiative semble insuffisante pour attirer un nombre suffisant d’abonnés, de nombreux fans se tournant vers des solutions illégales jugées plus abordables.
Brice Daumin, directeur général de DAZN France, défend l’entreprise en déclarant que le piratage est avant tout un acte criminel. Il a souligné que les accusations selon lesquelles DAZN favoriserait le piratage sont infondées, comparant la situation à celle d’une marque de luxe victime de contrefaçons. Selon lui, le véritable problème réside dans la normalisation du piratage, exacerbée par une couverture médiatique qui semble le banaliser.
Face à cette crise, des rumeurs circulent selon lesquelles DAZN pourrait renégocier son accord avec la Ligue de Football Professionnel, après s’être engagé à verser 400 millions d’euros par an. Ce montant pourrait être revu à la baisse à l’issue de la première saison, si l’engagement des abonnés ne s’améliore pas. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir de DAZN en France.