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Comme le rapportent nos confrères de L’Equipe, la LFP et l’État discutent d’une nouvelle convention pour assurer la sécurité de tous durant les matches de Ligue 1 et de Ligue 2.
Le 29 octobre, l’attaque du bus de l’Olympique lyonnais près de l’Orange Vélodrome à Marseille a mis en lumière la question de la responsabilité des différents acteurs impliqués. La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) s’est déclarée incompétente, arguant que « l’incident s’était produit hors de son champ de compétence, qui couvre l’intérieur du stade et sa périphérie immédiate ». Cela a révélé des lacunes dans la convention existante entre l’État et la LFP, datant de 1999, actuellement en cours de révision. Cette convention vise à établir une collaboration entre l’État et la LFP pour sécuriser les matches de Ligue 1 et Ligue 2, en définissant les responsabilités du club à l’intérieur du stade et de l’État à l’extérieur.
La révision en cours de cette convention pourrait prendre en compte les évolutions récentes du supportérisme en France, notamment en ce qui concerne la gestion des ultras et les désordres qu’ils peuvent causer. Ces modifications sont d’autant plus pertinentes au vu des incidents récents, comme le décès tragique d’un supporter nantais avant le match Nantes – Nice (1-0), soulignant la nécessité d’une mise à jour de la convention pour mieux combattre la violence dans le football français. Des réunions régulières entre la LFP, la Fédération et les ministères concernés sont organisées pour évaluer et adapter la situation.
