Samir Nasri, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, a partagé sa frustration vis-à-vis de la gestion actuelle du club phocéen, qu’il estime plombé par des dysfonctionnements internes.
Selon lui, l’OM « marche à l’envers », avec une ingérence de certains dirigeants qui, bien qu’étrangers au domaine sportif, influencent les décisions. Cette pression interne crée un climat instable et nuit à la cohésion de l’équipe, une situation qui perdure selon Nasri. « C’était déjà comme ça la saison passée et ça l’est encore aujourd’hui. »
La pression au Vélodrome : un obstacle pour les joueurs
Nasri souligne également le défi psychologique que représente le stade Vélodrome, où la pression du public est écrasante pour les joueurs. Selon lui, cette atmosphère tendue perturbe l’équipe, qui peine à imprimer du rythme et à être créative face à des adversaires jouant en bloc bas. « Le plan de jeu face à Auxerre, face à un bloc très bas, ils jouent en 5-4-1. Marseille joue comme un mauvais match de Manchester City. Ils sont autour de la surface et ils font des passes sans rythme, sans transition, sans aucun joueur qui fait une différence », observe-t-il.
Avec 20 points en 11 journées, l’OM se positionne actuellement troisième de Ligue 1, un classement encourageant mais encore loin des ambitions affichées, notamment après l’arrivée de Roberto De Zerbi pour rivaliser avec le PSG. Cependant, les désaccords internes et la difficulté de performer au Vélodrome tiennent pour l’instant le club à distance de ses objectifs.