La situation reste tendue à Manchester United malgré la victoire obtenue face à Ipswich (3-2) lors de la 27e journée de Premier League.
Alors que ce succès aurait pu offrir un semblant de sérénité aux Red Devils, l’ambiance dans le vestiaire d’Old Trafford est tout sauf apaisée. La cause principale ? Les déclarations de Ruben Amorim, qui a publiquement pointé du doigt ses joueurs après l’annonce de mesures budgétaires drastiques au sein du club.
D’après le Daily Mail, le technicien portugais a clairement imputé aux mauvais résultats de l’équipe les licenciements qui pourraient toucher près de 200 employés du club. « Nous devons comprendre pourquoi nous en sommes là. La situation actuelle du club est directement liée aux performances insuffisantes sur le terrain, car le football est le moteur de notre organisation », a-t-il déclaré. Ces propos ont immédiatement fait réagir les joueurs, qui n’ont pas apprécié d’être désignés comme responsables des problèmes financiers du club. Selon une source proche du vestiaire, citée par The Sun, « les joueurs sont frustrés d’être blâmés pour les difficultés du club, mais ils n’ont pas encore formé de lien avec Ruben Amorim, alors ils évitent de le confronter directement ».
Des doutes sur la tactique d’Amorim
Si le vestiaire reste pour l’instant silencieux face aux critiques du coach, certains joueurs commencent à exprimer leur malaise. Après la victoire contre Ipswich, Bruno Fernandes a laissé entendre que la stratégie mise en place par Amorim ne faisait pas l’unanimité. « Parfois, nous avons le sentiment que cela ne fonctionne pas, mais le manager insiste. Nous devons nous adapter, mais nos adversaires nous analysent aussi et se préparent en conséquence », a confié le capitaine mancunien. Cette déclaration témoigne d’un manque de conviction au sein du groupe, ce qui pourrait compliquer encore davantage la fin de saison du club. Manchester United, actuellement en difficulté en championnat, doit désormais gérer une crise interne qui pourrait fragiliser encore un peu plus son avenir.
