Le Centre International d’Etudes du Sport (CIES) a examiné les transferts réalisés au cours des cinq dernières années et a déterminé que, sans surprise, Chelsea est le club qui dépense le moins tandis que Benfica en tire le plus grand bénéfice.
Le club de Chelsea continue de dépenser sans réserve depuis plusieurs années et possède le solde le plus défavorable, avec un déficit accumulé de 749 millions d’euros, dont 620 millions pour la saison actuelle. Les Blues sont suivis de près par Manchester United (déficit de -670 millions) et Arsenal (-544 millions). Le PSG et l’OM sont loin derrière les grands dépensiers du football européen, avec un déficit cumulé de moins de 200 millions d’euros chacun. L’Espagne (Valencia) et l’Italie (AC Milan) sont les seuls pays à pouvoir se faire une place parmi les 15 premiers. Les clubs anglais sont donc les plus grands investisseurs en termes de transferts, démontrant la puissance économique du championnat et la volonté des clubs d’investir massivement pour obtenir des résultats sur le terrain.
C’est le Benfica qui mène le classement des équipes les plus bénéficiaires, avec un solde positif de 377 millions d’euros, il est suivi de près par le Porto (336M). De leur côté, les clubs français, tels que Lyon, Monaco et Lille, totalisent également des soldes positifs conséquents. Il est clair que la stratégie de formation et de revente de talents est bénéfique pour ces clubs sur le plan financier. Le CIES a conclu que, selon le volume des échanges, Chelsea (2 milliards d’euros) est en tête, suivi de Juventus (1,56 milliards d’euros), Barcelone (1,51 milliards d’euros) et Manchester City (1,4 milliards d’euros). Le Paris Saint-Germain est en quinzième position (910 millions d’euros).