Alors que l’Espagne, en compagnie du Portugal et du Maroc, prépare son dossier pour accueillir le Mondial 2030, une question existentielle secoue les travées du Riyadh Air Metropolitano de Madrid : mieux vaut-il vibrer au son d’un concert ou au rythme d’un match de Coupe du monde ?
L’Atlético de Madrid, propriétaire du stade, semble hésiter. Selon un document de la FIFA intitulé « Aperçu des exigences d’accueil », l’instance suprême du football peut imposer les villes hôtes. Mais du côté des Colchoneros, on fait les comptes : mobiliser l’enceinte pendant deux mois pour un tournoi ou la rentabiliser avec des événements musicaux et autres spectacles lucratifs ? Le dilemme est réel.
Après tout, pourquoi se contenter d’accueillir des nations en quête de gloire mondiale quand on peut faire chanter tout un stade sans craindre un hors-jeu ?