La tension est à son comble pour Botafogo et son propriétaire, John Textor, alors que le club brésilien traverse la semaine la plus importante de sa saison – et peut-être de son histoire récente.
Entre bataille pour le titre en Serie A et finale historique en Copa Libertadores, le club de Rio joue gros, sur et hors des terrains. Samedi, le Fogão a perdu sa place de leader du championnat brésilien après un nul (1-1) contre Vitória, laissant Palmeiras reprendre les commandes à trois journées de la fin. Ce duel à distance pour le titre s’annonce féroce, mais les statistiques ne sont pas en faveur des hommes de Botafogo. Selon Globoesporte, leur probabilité de succès face à Palmeiras n’est que de 30 %, contre 70 % pour leurs rivaux. Une victoire lors de leur confrontation directe sera impérative pour garder l’espoir.
Mais le défi ne s’arrête pas là. Quelques jours seulement après ce choc de Serie A, Botafogo disputera la première finale de Copa Libertadores de son histoire contre l’Atlético Mineiro. Un enchaînement infernal qui mettra à l’épreuve les nerfs et les ressources du club. Parallèlement, les déboires économiques de l’Olympique Lyonnais, autre club du portefeuille de John Textor, pourraient avoir des répercussions sur Botafogo, menaçant la stabilité de l’ensemble des clubs satellites. Une semaine de vérité, cruciale pour l’avenir sportif et financier du Fogão.