OL : Jean-Michel Aulas et Rudi Garcia tentent d’esquiver les balles lancées par Juninho

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By Raphaël

Présent sur le plateau de RMC Sport, Juninho n’a pas eu sa langue dans sa poche. Jean-Michel Aulas et Rudi Garcia en ont pris pour leur grade.

Intronisé par Jean-Michel Aulas, Juninho a pris place en 2019 à la tête de la cellule recrutement de l’Olympique Lyonnais. Dans la peau du directeur sportif, le Brésilien a fait sensation, dans les bons comme dans les mauvais choix. Malheureusement, il aura été couvert de reproches, notamment par son président. La nomination de Sylvinho et le refus d’enrôler Laurent Blanc sont revenus sur la table : « Jean-Michel Aulas, il sait que ce n’est pas moi qui ai refusé Laurent Blanc tout seul. Je pense que Jean-Michel Aulas a eu peur d’assumer, mais cela ne me dérange plus. On le connait, il parle et c’est comme ça. Moi je tourne la page. J’ai été déçu avec beaucoup beaucoup de choses et peut-être lui aussi. Quand je tourne la page, c’est complètement. (…) Pardonner c’est une chose très compliquée pour moi quand tu vas trop loin. Mais bien sûr que ce n’est pas moi qui ai décidé tout seul. Si c’était moi, j’assumerais tout. »

Dans un second temps, Juninho a poursuivi en s’attaquant à Rudi Garcia, avec qui l’a cohabitation aura été bien compliquée : « On a commencé, par exemple, à créer une ambiance de vestiaire. Bien sûr qu’il n’y avait que des Brésiliens qui arrivaient, car ce sont des compétiteurs et ils aiment gagner. Après Rudi a commencé à dire ‘Oui, tu protèges les Brésiliens’. Cela c’est faux. Il a parlé avec Maxence Caqueret en disant que je voulais que Jean Lucas joue à sa place. Regarde la mentalité de cet entraîneur. Regarde cela. (…) Je regardais les entraînements de Rudi. C’était tous les jours la même chose. Tous les jours la même chose. Parfois j’ai essayé de discuter. L’entraînement était filmé et j’ai demandé au mec la vidéo pour lui donner certaines images afin de discuter avec l’entraîneur. (…) Cela commençait à gêner Rudi, mais la porte était fermée. Donc c’est là que, peut-être, Jean-Michel Aulas a vu que le problème était beaucoup plus grand. Il a laissé (couler), il a laissé et après c’est fini. »