Arrivé en cours de saison, Laurent Blanc semble déjà dépassé par l’ampleur du chantier à l’OL. Il a peur de ne pas avoir le temps de ses ambitions.
Présent chez les Gones depuis le 9 octobre dernier, Laurent Blanc peine à redressé la barre. Après 15 journées de championnat, l’OL figure toujours en huitième position du classement avec déjà 10 points de retard sur les places qualificatives pour la Ligue des Champions. Si le technicien français espère pouvoir compter sur la trêve internationale et une nouvelle préparation pour se relancer, un gros chantier l’attend alors que ses hommes se sont lourdement inclinés face à Arsenal (3-0). Une débâcle lors de la Dubaï Super Cup qui lui a démontré, une nouvelle fois, tout le travail qu’il restait à accomplir :“Pour faire un peu d’humour, il faudra que je voie vite à Lyon (rires). Voir, c’est une chose, corriger, c’en est une autre. Lyon a un problème et on a un gros chantier. À nous, c’est-à-dire tout le club, de retrouver la gagne et une identité de jeu pour remettre l’OL là où il doit être. Le dire, ça prend cinq secondes, mais le réaliser… J’espère avoir le temps. Les gens avec qui j’ai bossé savent. (…) Après, ceux qui extrapolent ou veulent me faire passer pour ce que je ne suis pas… Sur les compétences, c’est autre chose, mais en termes de travail, rien ne me fait peur. Après, l’efficacité est la plus importante, pas les heures de travail.
Englué dans une situation délicate, Laurent Blanc a pointé du doigt deux éléments qui gênaient sa progression et celle de ses hommes : “On serait plus compétitifs avec tout le monde mais on ne l’a pratiquement jamais été. Si on retrouve le vrai (Corentin) Tolisso par exemple… […] Que ça m’inquiète au point de prendre mon téléphone pour lire les nouvelles, non. Je suis pris par ma mission sportive. Mais on ne peut qu’être impacté par les nouvelles. Car ça touche le sportif, les salariés… L’ambiance générale n’est pas optimale” a confié Laurent Blanc en conférence de presse.