Dans son édition du jour, L’Equipe fait le point sur le destin funeste de Jean-Michel Aulas, évincé pour « faute lourde ».
A la tête de l’Olympique Lyonnais depuis 1987, Jean-Michel Aulas a été contraint de céder son trône à John Textor le 8 mai dernier. Une éviction relatée par nos confrères de L’Equipe qui décrivent d’importants événements survenus quelques jours plus tôt. Le vendredi 5 mai, le conseil d’administration de l’OL Groupe s’est réuni afin de statuer sur l’avenir de la section féminine. Lors de cette réunion, le président rhodanien a refusé de voter en faveur de sa cession ce qui a provoqué la colère de John Textor.
Après lecture d’un texte fourni par ses avocats, l’homme d’affaires américain a demandé l’éviction de Jean-Michel Aulas pour « faute lourde ». Un vote a été organisé dans lequel les 8 administrateurs français ont voté en faveur de l’emblématique président lyonnais tandis que les 9 administrateurs américains ont eu sa peau. Une fin inattendue qui aura laissé des traces : « Je n’aurais jamais imaginé assister à une scène pareille. Cela a été des jours horribles et destructeurs. L’OL c’est ma vie et je ne veux pas mourir », a-t-il révélé dans des propos relayés par L’Equipe.
S’il est parti en négociant les modalités financières de son départ, il doit désormais faire ses adieux définitifs au Groupama Stadium lors de l’hommage qui lui sera rendu ce samedi lors de la réception du Stade de Reims dans le cadre de la 37ème journée de championnat. La section féminine de l’Olympique Lyonnais aura donc précipité sa sortie, initialement planifiée d’ici trois ans.