Ce lundi et mardi, la 10e chambre du tribunal judiciaire se penchera sur les cas des individus ayant diffusé des messages haineux sur les réseaux sociaux lors de l’attaque de la Commanderie en 2021. Cette affaire fait suite à une campagne de haine sans précédent sur les réseaux sociaux, marquée par des montages décapités de Jacques-Henry Eyraud, des contenus pornographiques impliquant la fille d’un cadre de l’OM, ainsi que des menaces envers les enfants des dirigeants du club.
Initiée après le dépôt de plainte de l’Olympique de Marseille, de son ancien président Jacques-Henri Eyraud et d’un autre directeur du club, l’enquête a visé environ une centaine de personnes. Finalement, onze individus seront jugés, bien que la plupart soient considérés comme des suiveurs isolés, sans preuve d’implication de groupes organisés de supporters ultras dans cette vague de haine.
En 2021, l’OM avait adopté une posture relativement conciliante envers les ultras responsables de l’attaque de la Commanderie, tentant de calmer les tensions. Cependant, cette approche pourrait changer, notamment après que Pablo Longoria ait déposé plainte contre X en octobre 2023. Certains avocats des accusés soulignent que ces personnes sont souvent des supporters passionnés vivant au rythme du club, bien que cela ne justifie pas leur comportement.