Avant AS Monaco – OM, Roberto De Zerbi a été interrogé sur la fébrilité défensive de son équipe.
Si l’OM marque beaucoup sous Roberto De Zerbi, la défense encaisse beaucoup. Si cela peut se justifier par le style de jeu de l’entraîneur italien qui permet pour l’instant aux Phocéens d’occuper la 2e place de la Ligue 1, les défenseurs marseillais ne sont tout de même pas flamboyants, que cela sur le plan individuel ou collectif.
Comme révélé par Stats du Foot après la victoire contre le TFC (3-2), l’OM n’avait plus encaissé 38 buts après ses 28 premiers matchs d’une saison en Ligue1 depuis l’exercice 1984/1985 (49). Une donnée peu flatteuse pour la défense olympienne mais pour l’instant sans conséquence car l’OM est 2e et c’est important de le rappeler.
L’agressivité, ce qui a manqué pour De Zerbi
« Il faut travailler sur l’attitude »
Présent en conférence de presse ce vendredi 11 avril juste avant le match ultra important pour la Ligue des Champions entre l’ASM (3e) et l’OM (2e), Roberto De Zerbi a tenté de justifier les problèmes défensifs des Marseillais. « Je crois que ça arrive à tout le monde de faire des erreurs », a-t-il d’abord analysé comme le rapporte RMC Sport.
« Nous n’avons pas beaucoup de défenseurs en ce moment et on a des joueurs qui doivent évoluer à ce poste », a ajouté RDZ avant d’adresser une pique à ses joueurs. « Il faut travailler sur l’attitude aussi. On a peut-être manqué d’agressivité aussi. On sait qu’il y a peu de défenseurs dans l’équipe actuellement, tout le monde doit faire quelque chose en plus », a noté l’entraîneur de l’OM.
De Zerbi défend Rongier et Kondogbia
« Ce sont des joueurs formidables mais ce ne sont pas des défenseurs »
Alors que l’OM a beaucoup d’absences en défense (Balerdi, Felipe), RDZ est obligé de bricoler et d’aligner deux milieux de formation, Valentin Rongier et Geoffrey Kondogbia. Parfois en difficulté dans ce registre, l’entraîneur italien de l’OM a défendu ses hommes. « Rongier et Kondogbia sont des joueurs formidables mais ce ne sont pas des défenseurs », a-t-il insisté.
« On peut jouer à 3, à 4 ou 5. Mais à 4, qui je peux aligner ? Nous n’avons qu’un défenseur, qui est Cornelius. Je dois bien m’adapter. Je ne me réveille pas le matin en me disant qu’on va jouer à 3 ou 4. Non, je regarde les qualités de mes joueurs et j’essaie de les mettre au meilleur poste », a rappelé Roberto De Zerbi.