OM : La statue pour Bernard Tapie n’a pas été financé par…

Le fils du président emblématique du club olympien a réussi à rassembler la quasi-totalité des fonds nécessaires pour ériger une stèle en l’honneur de son père devant le stade Vélodrome.

Imaginez Fabien Barthez, Basile Boli, Marcel Desailly, Éric Di Meco, Didier Deschamps et Franck Sauzée, six joueurs légendaires de l’OM, célébrant avec enthousiasme le « Boss », Bernard Tapie. Et lui, arborant fièrement ce qui était alors appelé la Coupe des clubs champions.

Cette scène s’est effectivement produite au stade Vélodrome en 1993. La veille, Marseille avait battu l’AC Milan en finale à Munich.

Capturée par un appareil photo, cette image a aujourd’hui inspiré le sculpteur Joël Vergne. Il a été chargé de créer une statue en hommage à Bernard Tapie, qui sera érigée sur le parvis du stade Vélodrome. Ce parvis portera bientôt le nom du « Boss ».

Le projet a été lancé par Laurent Tapie, le fils de l’ancien président emblématique de l’OM, un personnage tout aussi légendaire que controversé. L’association « À jamais les premiers » l’avait estimé à entre 200 000 et 300 000 euros.

Un tiers du montant collecté provient des supporters de l’OM. « Nous avons maintenu un lien fort avec eux (…) Ils sont ceux qui encouragent les autres à contribuer pour que nous puissions collecter ces fonds », a salué le fils de Bernard Tapie. Les deux autres tiers ont été financés par des « personnes privées fortunées qui aimaient mon père » ainsi que par des entreprises.

Avec ou sans le soutien du club marseillais, Laurent Tapie espère voir son projet se concrétiser en moins de deux ans. « Peut-être que nous pourrons le réaliser d’ici l’année prochaine, à l’occasion de son prochain anniversaire », a-t-il rêvé.

En attendant, les supporters de l’OM continuent d’honorer la mémoire de Bernard Tapie en fleurissant régulièrement sa tombe. Ils étaient encore nombreux ce mardi, lors du deuxième anniversaire de la disparition du « Boss », à se rendre au cimetière de Mazargues.

Laurent Tapie se dit profondément touché par ces manifestations d’affection : « Nous comprenons mieux pourquoi il avait souhaité être enterré à Marseille. »

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