Ce jeudi, Paul Pogba a officiellement été informé de sa suspension pour une période de quatre ans suite à l’affaire du test positif à la testostérone. Une nouvelle particulièrement lourde de conséquences pour le joueur français.
Depuis septembre dernier, moment auquel Paul Pogba a été testé positif à la testostérone lors d’un match contre l’Udinese en début de saison, la Juventus et le joueur lui-même ont vécu dans l’attente anxieuse des résultats des contre-analyses. Ces résultats, confirmés en octobre, ont malheureusement corroboré le test initial, entraînant une suspension à titre conservatoire prononcée par le Tribunal antidopage, avec un salaire minimum de 40 000 euros et une mise à l’écart du groupe professionnel pour les entraînements.
Paul Pogba, dans les sept jours qui ont suivi, a eu l’occasion de présenter sa défense pour éviter une lourde sanction en violation des articles 2.1 et 2.2 du Codice Sportivo Antidoping di NADO Italia (CSA). Des rapports en novembre avaient évoqué des négociations avancées entre le joueur et les instances italiennes pour prouver l’absence d’intentionnalité dans la prise de la substance, afin d’éviter un appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Un accord aurait pu limiter la suspension à deux ans, mais le pire scénario a finalement été retenu.
La Repubblica, la Gazzetta dello Sport et Goal Italia rapportent de concert que les demandes du procureur ont été acceptées et que Paul Pogba écope d’une suspension de quatre ans. Cela donne désormais à la Juventus le droit de résilier le contrat du joueur ou de le maintenir au salaire minimum jusqu’à la fin de son contrat en juin 2026, bien que cette dernière option semble peu probable. Ce verdict marque un tournant délicat dans la carrière du champion du monde 2018.
