PSG : Hidalgo ferme la porte à la vente du Parc des Princes

Désireux d’acheter le Parc des Princes, le Qatar se heurte toujours au refus d’Anne Hidalgo et de la ville de Paris.

Le feuilleton du Parc des Princes continue de faire couler beaucoup d’encre. Invitée sur le plateau de l’émission C à vous ce vendredi, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a réaffirmé son refus de vendre l’enceinte historique du Paris Saint-Germain. Une décision qui complique un peu plus l’avenir du club parisien, désireux de devenir propriétaire de son stade.

Un bras de fer qui dure

Depuis plusieurs mois, le PSG, par la voix de son président Nasser Al-Khelaïfi, ne cesse de marteler la nécessité pour le club de posséder son propre stade. Parmi les options explorées, un achat du Parc des Princes à la ville de Paris, qui en est propriétaire, semblait être la priorité. Mais les discussions entre les deux parties se sont rapidement heurtées à un profond désaccord sur le prix de vente.

« Vendre le Parc des Princes, ce n’est pas possible, parce que c’est un bien extrêmement important. Accepter une offre de vente du Parc à 38 millions d’euros, c’est spolier les Parisiens », a expliqué Anne Hidalgo. Pour la maire de Paris, la proposition faite par le PSG est loin des estimations réelles de la valeur du stade, ce qui la pousse à rejeter toute idée de cession.

Une alternative pour le PSG ?

Face à cette impasse, Anne Hidalgo a évoqué d’autres solutions, notamment la possibilité pour le PSG de signer un bail de location longue durée. « Il y a d’autres solutions qui sont utilisées par d’autres clubs dans le monde », a-t-elle rappelé, insistant sur le fait que le club peut continuer à évoluer au Parc des Princes sans en être propriétaire.

Par ailleurs, la maire de Paris a souligné les limitations techniques du stade actuel, notamment l’impossibilité d’une extension majeure. « Le Parc ne peut pas passer à 80 000 places, non pas parce que je ne le veux pas, mais parce que techniquement, ce n’est pas possible », a-t-elle expliquéé, tout en reconnaissant qu’une augmentation de la capacité reste envisageable.

Un appel à la raison

Si les tensions entre la ville et le club restent vives, Anne Hidalgo a tout de même laissé la porte ouverte à un dialogue plus apaisé. « Il faut juste revenir à des choses absolument plus raisonnables. La place du PSG est dans son Parc historique, il a toute sa place, et les moyens existent pour qu’il y reste. »

Une déclaration qui pourrait marquer un tournant dans les discussions. Mais alors que le PSG explore toujours d’autres options pour déménager, notamment à Ris-Orangis ou Massy, le bras de fer semble encore loin d’être terminé.