Le match opposant le PSG à Orléans en Coupe de France n’apparaît pas uniquement comme une compétition sportive, mais également comme une arène où se déroule un débat concernant les aspects financiers et l’accessibilité du football à tous les publics.
Samedi prochain, le Paris Saint-Germain se rendra à Orléans pour disputer les seizièmes de finale de la Coupe de France. L’engouement pour ce match est tel que les 7801 places mises en vente au stade de la Source ont déjà trouvé preneur, laissant présager un stade complet pour cette rencontre cruciale. Des informations de L’Équipe suggèrent que le Paris Saint-Germain ne compte pas partager sa part des recettes avec son adversaire du soir. Cette décision marque un changement par rapport à la pratique du tour précédent, où les Rouge et Bleu avaient généreusement reversé leur part des recettes à l’équipe de Revel. La particularité de la situation réside dans le fait qu’Orléans, contrairement à Revel, bénéficie d’un statut professionnel. La question du partage des recettes, qui était précédemment perçue comme une coutume plutôt qu’une règle stricte, suscite donc un débat particulier dans ce contexte.
De plus, le Collectif Ultras Paris (CUP) a pris position en annonçant, à travers un communiqué, son regret de boycotter ce seizième de finale au stade de la Source. Le motif de ce boycott réside dans la contestation des tarifs jugés prohibitifs pour les places en parcage visiteurs, fixés à 60 euros. Notons que le PSG avait initialement proposé de financer la moitié de ce coût, soit 30 euros par billet. Le communiqué du CUP met en avant la nécessité de mettre un terme à ces tarifs élevés, dénonçant le fait que cela exclut de plus en plus les classes populaires des stades.