Hier soir, à Villa Park, les Parisiens se sont qualifiés pour le dernier carré de la Ligue des champions. Mais non sans mal, Aston Villa y a cru jusqu’au bout ce que n’a pas apprécié Luis Enrique.
Une véritable frayeur. Un début de match idyllique. Les joueurs de Luis Enrique réussissent le coup parfait. 2-0 en 27 minutes de jeu avec des buts de Nuno Mendes et Achraf Hakimi. Il faut maintenant qu’Aston Villa marque 4 buts pour arracher les prolongations. Le PSG semble à l’abri. Sauf que les Parisiens se sont mis à déjouer. Tielemans réduit l’écart avant la mi-temps à la 34ème minute. Puis le début de la seconde mi-temps est un cauchemar, deux buts cioup sur coup de McGinn et Konsa relancent totalement les Villains. Il ne leur manque plus qu’un but pour arracher les prolongations. Heureusement qu’un grand Donnarumma sauve le PSG et qualifie le club de la capitale en demie malgré la défaite 3-2. Luis Enrique n’a pas apprécié ce manque de maîtrise et il l’a fait savoir.
« Il y a des choses qui vont nous faire progresser comme ne jamais être dans l’excès de confiance. Un match de foot change à tout moment. Le match renforce l’idée qu’il ne faut jamais calculer. Quand il y avait 0-2, les Villains ont été K.O. mais il y a eu une phase de perte de ballons, un excès de confiance interdit à ce niveau-là, ça redonne de l’oxygène à l’adversaire » met en avant Luis Enrique
La sagesse
« La fin de la première période ne m’a pas plu, on n’était pas au niveau des exigences de Ligue des champions, on a concédé des buts bêtes, Aston Villa est revenu en deux minutes et alors ont commencé les difficultés, les moments de souffrance, Aston Villa a presque réussi à revenir. Nous sommes l’une des équipes les plus jeunes. Mais nous sommes mûrs pour renverser le score. Mon équipe peut mettre le bleu de chauffe. La défense a couru plus que d’habitude. Nous sommes faits pour défendre loin de notre but. C’est une bonne leçon à retenir, une expérience à acquérir. C’est un match qui permet de grandir«
« Éliminé non parce qu’Aston Villa n’a jamais égalisé sur la double confrontation, mais pendant plusieurs minutes il y a la sensation difficile de ne pas savoir s’il faut garder le ballon, sortir de derrière et par le milieu, si on doit jouer long. On n’a jamais été aussi dominés dans mon souvenir, c’est un moment où l’adversaire n’a rien à perdre, ils ont été très intenses et supérieurs, il y a eu une ambiance incroyable », conclut-il. Malgré ce coup de chaud, le PSG sera bien au rendez-vous du dernier carré. Ce sera soit contre Arsenal soit contre le Real Madrid. Alléchant.