PSG : un champion du monde 98 se range du côté de Lionel Messi

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By Nicolas Didierjean

En fin de contrat en juin prochain, Lionel Messi réclame une augmentation de salaire, ce que les dirigeants du PSG ne sont pas prêts à lui offrir. Invité à réagir sur la question, Christophe Dugarry estime que Messi est dans la même logique depuis des années.

Une attitude que Christophe Dugarry trouve logique : « Ça ne me choque pas. Lionel Messi, lui, il estime qu’il a fait une saison plus que correcte pour demander une augmentation. Il est champion du monde et son image est une nouvelle fois décuplée… Ses conseillers ne sont pas des philanthropes. Si Messi avait voulu faire preuve de gentillesse et de bienveillance, il serait resté au Barça. Il aurait réduit son salaire de trois fois, ça n’a pas été le cas » a déclaré le consultant sur RMC.

Pour Dugarry, Messi raisonne de la même façon que les dirigeants qu’il a en face de lui, obsédés par l’idée d’obtenir plus d’argent : « L’accuser de manquer d’amour-propre car il n’a pas gagné la Ligue des Champions et que sur les matchs importants il n’a pas été aussi performant, c’est oublier que ça fait des années et des années qu’il n’a pas gagné la Ligue des Champions. Et ce n’est pas pour autant qu’il a cherché à chaque fois à baisser son salaire. Il sait avec qui il a affaire. Il sait qu’il a en face de lui des gens qui ne résonnent que par un seul et unique prisme : l’argent », a affirmé le champion du monde 98.

Selon le consultant, les négociations ne tournent même pas autour du sportif, seule la question économique semble compter pour QSI : « Je ne pense pas qu’une seule fois il a parlé de football avec ses dirigeants. Ça ne parle que d’oseille. Il reste dans cette discussion. Et je pense qu’aucun dirigeant n’aura le courage de lui dire qu’il a fait une saison moyenne. La question de le garder ou pas ne doit même pas être posée. Mais comme ils sont dans une logique économique et de vente de maillots, ils veulent le prolonger. Ça n’a jamais été une logique sportive », a conclu Christophe Dugarry.