Luis Enrique est clair : pour son PSG, pas question de recruter un avant-centre traditionnel. Pourtant, les supporters réclament un renfort à ce poste depuis des années. L’Espagnol, inflexible, préconise lui les profils de « faux 9 ». Voici donc cinq « faux 9 » qui pourraient s’inscrire dans sa philosophie.
Le Paris Saint-Germain de Luis Enrique propose un jeu séduisant, mais une lacune empêche l’équipe de convaincre réellement : l’absence d’un tueur devant. Composé de joueurs talentueux et habiles, capables de faire des différences notamment sur les ailes, le PSG est comme un corps sans tête en l’absence d’un finisseur. Les dernières désillusions en Ligue des Champions ont inexorablement illustré cette carence, qui se doit d’être résolue au plus vite.
Mais Luis Enrique est prêt à mourir avec ses idées, et pour lui, nul besoin d’un numéro 9. L’entraineur espagnol est satisfait de son effectif et estime qu’il possède les hommes nécessaires pour relever ce défi. D’ailleurs, il n’a pas caché être davantage Marco Asensio que Randal Kolo Muani, à savoir plus profil « faux 9 » qu’avant-centre traditionnel. Voici donc une sélection de « faux 9 » qui, avec un peu de chance, pourrait faire gamberger Luis Enrique.
Omar Marmoush, la sensation de Bundesliga
L’Égyptien de l’Eintracht Francfort est inarrêtable cette saison. Véritable révélation en Allemagne, Marmoush (25 ans) marche sur l’eau avec 11 buts et 7 passes décisives en 10 matchs cette saison. Polyvalent, rapide, technique, et doté d’une bonne vision de jeu, il s’intègre bien dans des schémas de jeu fluides et pourrait représenter une option de choix pour le PSG. Francfort a fixé son prix aux alentours de 60 millions d’euros.
Ryan Cherki, cette fois pour de bon ?
Le prodige lyonnais de 21 ans est connu pour sa créativité et son talent de dribbleur. Longtemps annoncé au PSG cet été, Cherki avait finalement choisi de prolonger son contrat à l’OL. Toutefois, face à la crise financière que traverse le club des Gones, John Textor pourrait bien brader de nombreux joueurs, Cherki y compris. Son talent, sa vélocité et sa facilité dans les petits espaces en font un faux 9 parfait pour un jeu de possession. Cherki est estimé à 20 millions d’euros.
Luis Díaz, l’attaquant made-in Luis Enrique
Tout comme Cherki, Luis Diaz a été un temps associé à un transfert au Paris Saint-Germain, en vain. Bien que Diaz brille de mille feux au sein d’un Liverpool intraitable, les dirigeants parisiens auraient la bonne idée de relancer le dossier. Ailier de formation, le Colombien de 27 ans peut parfaitement évoluer dans un rôle de faux 9, à l’instar de son match XXL face au Bayer Leverkusen, où il fut auteur d’un triplé. Explosivité, finition, apport de profondeur et capacité à repiquer dans l’axe : Luis Diaz est la solution idéale pour Luis Enrique. Son prix est estimé à 80 millions d’euros.
Cole Palmer, le nouveau Lord des Blues
Peut-être encore méconnu du grand public, Cole Palmer est un véritable joyau du football européen. À Chelsea, il incarne le retour en forme des Blues et s’affirme déjà comme un taulier de l’équipe, à seulement 22 ans. À l’aise en position d’attaquant de soutien, sa jeunesse ne l’empêche pas pour autant d’afficher une lecture de jeu mûre et un sens du collectif. Avec sa touche créative, son pied gauche soyeux et sa capacité à distiller des passes précises, Palmer conviendrait tout à fait au style Enrique. Le jeune anglais est estimé à 90 millions d’euros.
Jamal Musiala, pour continuer à rêver plus grand ?
C’est sans doute un rêve irréalisable, sachant que le Bayern Munich n’a pas la moindre intention de se séparer de son étoile, mais pourquoi pas rêver ? “Rêvons plus grand” est après tout la devise du PSG. Avec Jamal Musiala, le club parisien pourrait rêver d’inclure un talent brut à son effectif, capable de se faufiler entre les lignes et d’éliminer plusieurs défenseurs à lui seul. Imprévisible et créatif, son flair offensif s’accorderait à merveille avec le style de jeu de Luis Enrique. L’attaquant allemand de 21 ans est estimé à 130 millions d’euros sur le marché des transferts.