Courtois avait pourtant entamé le match en rempart, réalisant deux arrêts décisifs sur Raphinha (19e, 21e) qui auraient pu donner un tour différent à la rencontre. Son plongeon impuissant face au missile de Pedri (28e) n’entachait pas sa performance, le jeune Espagnol inscrivant un but d’anthologie impossible à stopper. Mais le cauchemar survient à la 84e minute : une sortie mal calculée face à Ferran Torres offre au Barcelonais le but égalisateur, annulant l’avantage madrilène obtenu par Aurélien Tchouaméni
Les notes de la presse espagnole résument son dilemme : 5/10 pour un gardien décrit comme « grandiose jusqu’à son erreur fatale » par OneFootball, soulignant le caractère cruel de ce revirement. Ce moment a catalysé l’effondrement madrilène, menant à la prolongation où Luka Modrić commettra la passe décisive… pour Jules Koundé
Les images du géant belge effondré sur le banc ont marqué les esprits, symbole d’une saison où les erreurs individuelles ont coûté cher au Real. Ancelotti pointera d’ailleurs « une erreur d’appréciation » collective dans son analyse post-match, sans viser directement son gardien. Un geste de pudeur qui ne masque pas l’ampleur du choc psychologique pour Courtois, habitué aux exploits héroïques en grandes occasions.
Cette défaite 3-2 scelle un troisième Clásico consécutif perdu par les Merengues face à leur rival catalan, avec en toile de fond les larmes d’un gardien qui portait jusqu’alors sa légende d’invincibilité en finale. Un contraste saisissant qui résume la cruauté du football de haut niveau.