Le très sérieux média britannique The Independent a récemment confirmé l’intérêt de l’Arabie Saoudite pour une reprise de l’Olympique de Marseille.
Les raisons de ce choix sont simples : l’OM est un grand club avec une belle histoire, un public fidèle… et des résultats un peu moins bons depuis quelques saison. Le même profil que Newcastle, en Angleterre. Un autre club est sur la short-list des Saoudiens : Valence, en Espagne, qui traverse également un moment difficile de son histoire sur le plan des résultats.
L’Arabie Saoudite, cela n’a échappé à personne, mise énormément sur le sport en général et sur le football en particulier pour exercer un « soft power » mondial. Après avoir racheté les Magpies, les Saoudiens ont investi pas moins de 350 millions d’euros sur le marché des transferts pour renforcer l’équipe de Premier League. De quoi faire saliver les supporteurs marseillais, qui imaginent déjà le club de leur coeur de retour aux sommets du foot européen.
Le DTN de l’Arabie Saoudite est un ex de l’OM
Ajoutons que l’OM dispose d’un ambassadeur de choix au sein même des hautes instances du football saoudien : Nasser Larguet, ancien directeur du centre de formation de l’OM, est depuis 2022 directeur technique national (DTN) de l’Arabie Saoudite.
Et puis n’oublions pas qu’un certain Zinedine Zidane est originaire est amoureux de Marseille. Difficile de ne pas associer l’ancien meneur de l’équipe de France à un pojet aussi ambitieux, même si les dernières rumeurs penchent plutôt pour un retour à la tête du Real Madrid.
Restent quelues obstacles de taille pour une reprise de l’OM par les Saoudiens. L’actuel propriétaire américain, Frank McCourt, a déjà investi plus de 700 M€ depuis son arrivée à l’OM. Il veut les récupérer, et pourquoi pas réaliser une plus-value. Il se montrerait particulièrement dur en affaires. Et puis la réglementation UEFA sur la multipropriété des clubs de football pose un principe simple : deux clubs ayant le même propriétaire ne peuvent participer à une même compétition. Les Saoudiens doivent donc trouver une entité qui soit juridiquement parfaitement distincte de celle qui a racheté Newcastle pour reprendre l’OM.