Plus rien ne peut les arrêter

L’équipe de France de handball se qualifie pour les demi-finales du Championnat du monde en dominant la Suède 33 à 30 à Villeneuve d’Ascq.

Ce duel contre la Suède, une formation en plein renouveau, était tout sauf une formalité. Il y avait un danger mais les Bleus l’ont effacé. Les héros de la soirée se nomment Vincent Gérard, décisif au relais d’un Thierry Omeyer transparent pour une fois, Kentin Mahé, impeccable sur penalty ou Nedim Remili. Une somptueuse entame de Ludovic Fabregas (4/4 en douze minutes),permettait aux Bleus de faire la course en tête (8-6). Mais les Suédois, emmenés par Lukas Nilsson (5 buts en une mi-temps), restaient tout proches. Les Français n’étaient pas aidé par Omeyer (2 arrêts sur 15 tirs), remplacé par Gérard. Le gardien scandinave Mikael Appelgren excellait (50% d’arrêts) devant des Bleus qui peinaient à l’image de Timothey Nguessan, en difficulté (2/5 aux tirs) depuis le début du Mondial. Une perte de balle de ce dernier permettait aux Suédois de prendre deux longueurs d’avance (14-16). Il fallait un sauvetage de Narcisse pour éviter un écart plus conséquent. Mais en début de seconde période, les Français accéléraient et Gérard s’interposait plusieurs fois. Mahé offrait l’égalisation (18-18) et c’est Karabatic qui faisait enfler le score (23-20). Après la balle de +4 manquée par Valentin Porte, Appelgren remettait à flot ses partenaires, qui reprenaient l’avantage (24-25). Mais en six minutes, la France faisait de nouveau basculer le match (28-26). En fin de partie, la Suède se crispait au fur et à mesure que le son montait dans les tribunes. Le rideau défensif français faisait le reste.

Les Bleus, en quête d’un sixième titre mondial, affronteront jeudi (20h45) à Paris la Slovénie, vainqueur du Qatar (32-30). L’adversité ne parait pas insurmontable, après les éliminations précoces du Danemark, champion olympique en titre, et de l’Allemagne, reine d’Europe, dès les huitièmes de finale. Les Slovènes croiseront la France pour un troisième duel en moins de trois semaines entre les deux équipes qui s’étaient affrontées en préparation. La France s’est toujours emportée.