Conor McGregor s’est rendu ce lundi à la Maison-Blanche pour rencontrer Donald Trump à l’occasion des célébrations de la Saint-Patrick. Présent à Washington, la star du MMA a déclaré vouloir « soulever les problèmes auxquels le peuple irlandais est confronté », dénonçant une situation qu’il qualifie de « véritable parodie ».
« Notre gouvernement est sans action et sans responsabilité », a-t-il lancé lors d’une courte séquence de questions-réponses avec la presse, avant son entrevue avec le président américain. Selon lui, « l’Irlande est sur le point de perdre son caractère irlandais » en raison du « racket de l’immigration illégale », un sujet qu’il compte évoquer avec Donald Trump, dont il a salué « l’éthique de travail inspirante ».
Le combattant irlandais a également insisté sur les liens entre son pays et les États-Unis : « L’Irlande et l’Amérique sont des pays frères et sœurs. Nous considérons l’Amérique comme notre grand frère. Il est donc important que l’Irlande soit un pays pacifique et prospère pour que les 40 millions d’Américains d’origine irlandaise aient un endroit à visiter, [pour] revenir chez eux. Nous souhaitons donc que nos relations avec les États-Unis se poursuivent et que le grand frère s’occupe de nous. Les États-Unis devraient s’occuper de leur petit frère. »
Donald Trump, qui a récemment qualifié McGregor de « mon Irlandais préféré », a notamment loué son apparence en affirmant qu’il avait « les plus beaux tatouages que j’aie jamais vus ». Mais du côté de Dublin, le ton est tout autre. Le ministre des Affaires étrangères Simon Harris a tenu à préciser : « Le président invite qui il veut à la Maison-Blanche, mais je veux être très clair : Conor McGregor n’est pas aux États-Unis pour représenter l’Irlande ou les Irlandais. »
Un rappel qui intervient alors que McGregor demeure une figure controversée en Irlande. Condamné pour viol en novembre dernier, il est également poursuivi pour agression sexuelle dans une autre affaire toujours en cours.
