Après leurs sacres aux JO de Paris l’été dernier, plusieurs Françaises font leur retour à la compétition ce week-end en Géorgie.
Ce week-end, le Grand Slam de Tbilissi marque le retour sur les tatamis de plusieurs médaillés des Jeux olympiques 2024. Parmi eux, quatre figures du judo français : Amandine Buchard (-52 kg), Sarah-Léonie Cysique (-57 kg), Clarisse Agbégnénou (-63 kg) et Romane Dicko (+78 kg). Ces combattantes, après avoir brillé à Paris, entament une nouvelle étape de leur carrière avec en ligne de mire les Jeux de Los Angeles 2028.
Amandine Buchard entre rugby et judo
Depuis la rentrée, Amandine Buchard jongle entre sa carrière de judokate et une nouvelle aventure dans le rugby féminin avec les Pink Rockets du Stade Français. Entre essais et transformations, la double médaillée olympique explore une discipline différente tout en restant focalisée sur son objectif principal : un premier titre mondial. Déjà qualifiée pour les Mondiaux de Budapest en juin, elle profite de son passage en Géorgie pour retrouver ses sensations sur le tatami avant d’attaquer les grandes échéances de l’année.
Sarah-Léonie Cysique face à la concurrence tricolore
Tête de série numéro une dans sa catégorie, Sarah-Léonie Cysique doit composer avec une concurrence accrue au sein même de l’équipe de France. Martha Fawaz, victorieuse à Paris, ou encore Faïza Mokdar et Priscilla Gneto comptent bien lui contester sa place. En parallèle, la médaillée olympique bénéficie depuis plusieurs mois de l’apport technique de la Japonaise Haruka Funakubo, troisième aux JO de Tokyo, venue s’entraîner à l’Insep. Une opportunité pour elle de perfectionner son style et d’acquérir une nouvelle approche face aux combattantes asiatiques.
Clarisse Agbégnénou ajuste sa préparation
La sextuple championne du monde a récemment obtenu gain de cause concernant son calendrier de compétition, privilégiant les championnats d’Europe plutôt que les Mondiaux. Ce choix stratégique s’accompagne de changements majeurs dans son encadrement. Ludovic Delacotte, son entraîneur de longue date, a quitté son poste au profit de Gianni Locarini. À Tbilissi, elle devra affronter une opposition relevée, notamment la Néerlandaise Van Lieshout, championne du monde en titre, ou encore la Canadienne Jessica Klimkait, montée de catégorie. Un premier test crucial avant les grands rendez-vous de 2025.
Romane Dicko, un retour pour oublier Paris
Si Romane Dicko est montée sur le podium olympique, sa médaille de bronze lui a laissé un goût amer. Défaite en finale de l’épreuve par équipes par une combattante japonaise d’une catégorie inférieure, la Parisienne a traversé une période de doute. Elle n’a pas caché sa détresse, confiant avoir pleuré seule après les Jeux. Après un long voyage en Australie pour se ressourcer, elle revient avec la volonté de reconquérir sa suprématie. À Tbilissi, elle devra composer avec la concurrence de Julia Tolofua et Léa Fontaine, toutes deux bien décidées à lui ravir la place de numéro une française.
Ce Grand Slam géorgien marque donc le début d’un nouveau cycle olympique pour ces judokates françaises, prêtes à relever les défis de cette nouvelle olympiade.
Les adversaires de nos Français sont désormais connus ! 🇫🇷⤵️
— France Judo (@francejudo) March 20, 2025
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