Après les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, plusieurs athlètes africains ont choisi de ne pas rentrer dans leur pays d’origine, préférant rester en France ou en Belgique dans l’espoir d’obtenir le statut de réfugié.
Aristote Ndombe Impelenga, nageur congolais spécialisé dans le 50m crawl, fait partie de ceux qui ont pris cette décision. Désormais installé en Bretagne, il poursuit un objectif ambitieux : intégrer l’équipe des réfugiés olympiques et participer aux Jeux de Los Angeles en 2028.
Son arrivée à Rennes s’est faite de manière fortuite, après qu’un compatriote lui a suggéré cette ville pour la qualité de ses installations sportives. Cependant, son parcours a été semé d’embûches. Sans soutien initial, il s’est retrouvé sans domicile et a dû faire face à de grandes difficultés. Heureusement, la communauté congolaise locale ainsi qu’un avocat, Félix Jeanmougin, lui ont apporté leur aide, lui permettant d’accéder aux dispositifs d’accueil pour demandeurs d’asile et de retrouver une certaine stabilité.
Aujourd’hui, Aristote s’entraîne intensivement au cercle de natation Paul-Bert de Rennes, où il bénéficie d’équipements bien plus adaptés que ceux de son pays natal. Au Congo, il devait composer avec des infrastructures limitées, ce qui compliquait sa progression. Bien qu’il reste marqué par son parcours, il préfère se concentrer sur l’avenir et sur son rêve olympique. L’obtention du statut de réfugié représente une étape cruciale pour lui, mais il sait que la procédure sera longue et incertaine. Malgré tout, il reste déterminé à atteindre son objectif et à représenter l’équipe des réfugiés aux Jeux de 2028.
