De passage au micro de RMC depuis le Club France, Léon Marchand est revenu sur les quelques moments mémorables de sa semaine olympique.
« Je réalise, ça y est. C’est fou de voir tout ce monde s’intéresser au sport. On était sur scène devant 15 000 personnes, c’était marrant. C’était trop bien. Je me suis rendu compte de mes performances au fur et à mesure mais je n’ai pas trop regardé autour. J’ai bien fait je pense. »
Sur son titre sur le 200 m papillon : « C’était une course incroyable. Si c’était la médaille d’or que j’ai le plus appréciée ? Je pense. Ce n’était pas facile, il fallait que je contrôle mes émotions pour la suite. Mais quand j’y repense, cette course, c’était un truc de fou. J’ai vibré aux sons de ce qu’il se passait autour. Il y avait adversaire (Kristof Milak) incroyable aussi. »
Sur les dernières longueurs, quand il rattrape Milak : « Ma tactique était de rester pas trop loin. Aux 150 m, j’avais l’impression d’avoir déjà visualisé ce moment. Et je suis pas trop loin. (…) Je donne tout pour toucher le mur en face de moi. Je ne regarde pas trop à côté, lui lâche un regard sur le côté, je pense que c’est là qu’il perd, d’ailleurs. Moi, j’ai réussi à rester dans ma course du début à la fin. »
Sur l’ambiance de ces Jeux à Paris : « C’est fou d’entendre que Phelps n’a jamais vécu d’ambiance comme ça (à Paris). C’est une légende de la natation, il a vécu des piscines enflammées. J’ai eu beaucoup de retours d’athlètes étrangers ou américains qui ont dit que c’était une ambiance spéciale. Moi je l’ai ressenti dès ma première course. J’ai eu un frisson intégrale. J’avais l’impression que les gens étaient contents de me voir performer, de me voir kiffer aussi. »