Braderie Paris 2024 : tout doit disparaître !

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By Stéphane Roy

Ce samedi matin à Saint-Denis, la fête de la ville bat son plein dans une ambiance plutôt calme. Mais un stand attire particulièrement l’attention avec ses centaines de mètres de file d’attente : la braderie des stocks de Paris-2024, qui vise à liquider les objets utilisés durant les Jeux.

Tout au long de l’automne, les organisateurs prévoient de tenir, un peu partout en France, des ventes publiques pour écouler ces stocks, après en avoir distribué une partie sous forme de dons aux fédérations sportives et aux collectivités locales. La première de ces ventes a eu lieu ce samedi à Saint-Denis, ville où se trouvent le Stade de France, le Centre aquatique olympique et le village des athlètes.

« Paris-2024, c’est six millions de produits et équipements, allant des volants de badminton aux barrières de sécurité, en passant par les terminaux de scan des billets. Le défi est immense : nous devons trouver une seconde vie à ces produits », explique Caroline Louis, responsable de l’économie circulaire au comité d’organisation (Cojo) des Jeux.

Cependant, les visiteurs ne trouveront pas ici les célèbres mascottes Phryges ou les affiches officielles. Seuls des produits ayant servi au bon déroulement des compétitions, et qui n’étaient pas destinés à la vente, sont proposés.

C’est un véritable inventaire à la Prévert olympique : on y découvre des tenues de volontaires, des serviettes utilisées par les athlètes, des tours de cou pour les accréditations, des sacs bananes, des drapeaux des nations pour les cérémonies de remise des médailles, des gobelets réutilisables, et bien d’autres objets encore.

Au total, une cinquantaine d’articles sont proposés à des prix très abordables, de 1 à 30 euros, avec des réductions allant de -70% à -90%. Il s’agit principalement de commandes excédentaires ou d’objets présentant de légers défauts de fabrication.

Tout comme l’engouement qui avait entouré les Jeux, cette braderie connaît un succès immédiat. Avant même l’ouverture à 10h00, plusieurs centaines de personnes faisaient déjà le tour du quartier en file d’attente.