CIO : qui pour remplacer Thomas Bach ?

Le grand oral des candidats à la présidence du CIO se tient jeudi, avec des enjeux tels que la gestion des JO, le réchauffement climatique et l’inclusion des Russes.

La campagne pour remplacer Thomas Bach à la tête du CIO connaît une étape clé ce jeudi, avec le grand oral des sept prétendants devant les membres de l’organisation. Jean-Loup Chappelet, spécialiste de l’olympisme, souligne que la moindre faiblesse à l’oral pourrait influencer une élection déjà très ouverte.

Les candidats, dont David Lappartient et Sebastian Coe, s’exprimeront en visioconférence à huis clos, mais auront dix minutes pour se présenter à la presse à Lausanne, offrant ainsi la première occasion de les entendre ensemble depuis l’annonce du départ de Bach. L’élection, prévue pour le 20 mars en Grèce, marquera un contraste avec 2021, où Bach avait été réélu sans opposition.

Les sept prétendants, aux profils variés, abordent des enjeux cruciaux pour l’avenir du CIO, tels que la gestion des revenus, le réchauffement climatique, ou encore l’impact de l’intelligence artificielle. Le Japonais Morinari Watanabe propose même de répartir les JO d’été sur cinq continents, une idée radicale qui fait débat.

La question de l’inclusion des athlètes russes reste un point sensible, avec des positions divergentes sur la réintégration de la Russie dans le sport mondial, notamment après l’invasion de l’Ukraine. Sebastian Coe, pour sa part, privilégie l’expansion du CIO en Afrique et en Asie. Les enjeux géopolitiques, dont la gestion des relations avec des figures comme Donald Trump et les talibans, seront également au cœur de la campagne.