Jeudi, sept candidats dont le Français David Lappartient, se disputent la présidence du Comité international olympique, pour succéder à l’Allemand Thomas Bach.
- David Lappartient (France)
David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) depuis 2023 et de l’Union cycliste internationale (UCI) depuis 2017, nourrit des ambitions au sein du CIO. Bien qu’il n’ait jamais été athlète de haut niveau, il préside la commission de l’e-sport et a travaillé sur la candidature des Alpes françaises pour les JO d’hiver de 2030. Son objectif est de profiter du succès des JO de Paris et de son expérience pour unir les membres du CIO. - Sebastian Coe (Grande-Bratagne)
Sebastian Coe, double champion olympique et dirigeant influent, est souvent vu comme un futur président du CIO. Après avoir redressé World Athletics, Coe a attiré l’attention avec des décisions fermes, notamment sur les athlètes russes. Sa gestion des primes aux JO de Paris et ses positions tranchées sur la guerre en Ukraine l’ont parfois mis en désaccord avec d’autres membres du CIO. - Juan Antonio Samaranch Junior (Espagne)
Fils de l’ancien président du CIO, Juan Antonio Samaranch Junior n’a pas besoin de faire ses preuves. Vice-président du CIO et expert en marketing sportif, il œuvre pour l’expansion des revenus de l’olympisme et l’exploration de nouvelles sources de financement. Il a de solides liens avec la Chine et cherche à réintégrer le Comité olympique russe. - Kirsty Coventry (Zimbabwe)
Kirsty Coventry, ancienne nageuse et ministre des Sports, est la seule femme candidate à la présidence du CIO. Avec un palmarès impressionnant de sept médailles olympiques et une carrière ascendante au sein du CIO, elle préside actuellement la commission de coordination des JO de Brisbane 2032. - Feisal Al-Hussein (Jordanie)
Le prince Feisal Al-Hussein, membre du CIO depuis 2010 et président du Comité olympique jordanien, est reconnu pour son travail sur la prévention du harcèlement et l’inclusivité dans le sport. Il est le seul candidat à avoir proposé un plan d’action détaillé sur ces questions. - Johan Eliasch (Suède)
Johan Eliasch, président de la Fédération internationale de ski (FIS), dirige également une entreprise d’équipement sportif. Il souhaite appliquer une approche commerciale au CIO pour mieux s’adapter à l’économie concurrentielle actuelle. Cependant, ses actions à la FIS ont suscité des critiques, notamment concernant l’impact environnemental des déplacements de la Coupe du monde de ski. - Morinari Watanabe (Japon)
Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique, propose un programme radical pour le CIO : organiser les JO d’été simultanément dans cinq villes sur différents continents, avec une diffusion en streaming continue. Cette idée innovante le distingue nettement de ses concurrents.
#CIO | 🗳️ Candidat à la succession de Thomas Bach à la tête du CIO, David Lappartient est dans la dernière ligne droite !
— francetvsport (@francetvsport) March 19, 2025
👀 À 24h du vote, le Français, président du CNOSF, raconte les dernières tractations. pic.twitter.com/LNuwEOH1fX