Gil Avérous, maire de Châteauroux, a été nommé samedi ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative au sein du gouvernement dirigé par Michel Barnier, succédant ainsi à Amélie Oudéa-Castéra.
C’est une des surprises de la nouvelle équipe gouvernementale dévoilée par le Premier ministre : à 51 ans, Gil Avérous, maire de Châteauroux depuis 2014, prend en main le portefeuille des Sports, désormais sans la gestion des Jeux Olympiques et Paralympiques, mais enrichi des dossiers relatifs à la Jeunesse et à la Vie associative.
L’élu de droite (ex-LR) s’est fait remarquer sur la scène nationale grâce à son implication dans les Jeux de Paris 2024, notamment en négociant, aux côtés d’autres élus locaux, pour que le centre national de tir sportif (CNTS) de Châteauroux-Déols accueille les épreuves de tir, en remplacement de La Courneuve (Seine-Saint-Denis).
L’annonce de ce transfert, officialisée à l’été 2022, a obligé la ville et l’agglomération à s’organiser rapidement, notamment en trouvant des solutions d’hébergement, initialement prévues au CNTS, géré par la Fédération française de tir. Pour accueillir les Jeux, la ville a investi plus de 10 millions d’euros, encouragé les hôteliers à rénover leurs établissements et poussé les commerçants à suivre des cours d’anglais, afin de garantir une expérience optimale aux athlètes, tout en compensant la déception de ne pas être à Paris. Pari réussi, puisque plusieurs athlètes français y ont remporté des médailles, faisant ainsi rayonner la ville à l’international.
Gil Avérous et les élus de l’Indre ont intensifié leurs efforts durant les deux années précédant l’ouverture des Jeux, multipliant les réunions avec Paris 2024 et les acteurs concernés, tout en défendant leurs intérêts avec détermination. En parallèle, Gil Avérous a collaboré avec Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux, qui a rejoint l’équipe de Michel Barnier pour renforcer les relations avec les collectivités locales.
Désormais ministre, Gil Avérous devra gérer l’héritage des Jeux de Paris 2024 malgré des ressources financières en diminution et se préparer pour les Jeux de 2030, alors que son nouveau Premier ministre doit encore signer la garantie de l’État attendue par le Comité international olympique (CIO).