Thomas Bach ne sollicitera pas un troisième mandat à la présidence du CIO

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By Stéphane Roy

Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO) depuis 2013, a annoncé samedi qu’il ne cherchera pas à obtenir un troisième mandat à partir de 2025, ce qui aurait nécessité une modification de la Charte olympique.

« Après une réflexion approfondie, j’ai conclu qu’il ne serait pas approprié de demander un prolongement de mon mandat », a déclaré Bach lors de la clôture de la 142e session du CIO à Paris, où les Jeux olympiques se terminent dimanche. Il a souligné que cette décision visait à « préserver la crédibilité » du mouvement olympique.

Âgé de 70 ans, l’ex-fleurettiste, champion olympique par équipes aux JO de Montréal en 1976, a rappelé qu’il avait été « l’un des initiateurs » de la limitation des mandats dans une organisation marquée par des scandales de gouvernance. Lors de son élection en 2013, Bach se présentait comme un agent de renouveau pour l’olympisme, avec un focus sur des Jeux moins coûteux et plus respectueux de l’environnement, et le slogan « changer ou être changé ».

« Ce principe s’applique également à moi-même », a-t-il affirmé, avant de marquer une pause émue.

Le CIO procédera à l’élection de son futur président lors de sa 143e session à Athènes, du 18 au 21 mars 2025, Thomas Bach restant en poste jusqu’en juin. Le débat sur la possibilité d’un troisième mandat avait été soulevé en octobre dernier à Bombay, lors de la session précédente, où certains membres du CIO avaient exprimé le souhait de voir Bach prolonger son mandat. Jusqu’à présent, il avait gardé le silence, la commission d’éthique recommandant de repousser la décision jusqu’à la fin des JO de Paris pour ne pas nuire à la compétition.