Après 12 ans à la tête du CIO, Thomas Bach laisse une institution prospère mais centralisée.
Après douze ans à la tête du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach laisse une institution renforcée, avec un regain d’intérêt pour l’organisation des Jeux et des finances florissantes, mais un mode de gouvernance très centralisé.
Un nouvel attrait pour les JO
Grâce aux réformes initiées sous son mandat, le CIO a surmonté la crise des candidatures. Alors que Tokyo 2020, Pékin 2022 et Paris 2024 avaient été attribués avec peu de concurrence, les JO de 2036 suscitent désormais de nombreuses candidatures, notamment de l’Inde, de la Turquie et de l’Afrique du Sud.
Des finances solides
Malgré la pandémie, les revenus du CIO ont continué à croître, avec une redistribution record de 6,8 milliards de dollars pour l’olympiade 2021-2024. L’accord prolongé avec NBC Universal jusqu’en 2036 assure également une stabilité financière à long terme.
Une gouvernance contestée
Toutefois, la concentration du pouvoir au sein de la commission exécutive sous Bach suscite des critiques. Plusieurs candidats à sa succession, dont Sebastian Coe, plaident pour un processus décisionnel plus transparent et une plus grande implication des membres du CIO.
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— Univers Tennis 🎾 (@UniversTennis) March 18, 2025