À 45 ans, Benoît Bourguet, triathlète originaire de Mons et désormais établi avec sa compagne et leurs deux filles à Court-Saint-Étienne, dans le Brabant wallon, a accumulé une impressionnante expérience sportive. Il a participé à dix-huit Ironman, dont trois fois celui d’Hawaï, et a même traversé la Manche à la nage en 2018.
En 2025, il se lance dans un nouveau défi : l' »Atlantic Rowing Race« , la traversée en solitaire de l’océan Atlantique à la rame. Cette compétition, qui a eu lieu quinze fois depuis sa création en 1997, représente un parcours éprouvant de 4720 kilomètres, dans un minuscule bateau de sept mètres sur deux, au milieu des vagues, entre baleines et chalutiers, avec la constante appréhension du chavirement, sans oublier la solitude pesante.
Ce projet audacieux ne s’improvise pas, et Benoît Bourguet le prépare activement depuis plusieurs mois. Cependant, trouver des sponsors n’est pas une tâche aisée, car le budget nécessaire pour réaliser ce défi hors du commun avoisine les 120 000 euros.
» Quand j’avais 17 ans, j’ai longuement hésité entre le triathlon et l’aviron. J’ai choisi le triathlon sans regret mais je ne voulais pas mourir sans avoir testé le triathlon. Débuter sur le Canal de Seneffe n’est pas très excitant et donc, quand j’ai découvert l’existence de cette régate, l' »Atlantic Rowing Race », je me suis directement dit qu’elle était faite pour moi ! Le départ sera donné début décembre 2025 à La Gomera, une des îles de la chaîne espagnole des Canaries, et l’arrivée sera jugée sur l’île d’Antigua, dans les Antilles, en mer des Caraïbes. «