Pour la première apparition olympique du breaking, la B-Girl japonaise Ami, 25 ans, a obtenu une médaille d’or historique sous les applaudissements nourris du public de La Concorde.
Après six heures de « battles » entre les 16 meilleures breakeuses du monde, la Japonaise double championne du monde (2019, 2022) est devenue la première reine olympique de cet art de la danse issu de la culture hip-hop. Ami Yuasa, de son vrai nom, a dominé en finale la Lituanienne Nicka trois manches à zéro sur le cypher, nom donné à la scène circulaire utilisée par les danseurs, installé à proximité de l’Obélisque de Louxor.
Les deux Françaises engagées, B-Girl Carlota et B-Girl Sissy, ont été éliminées respectivement au premier tour et en quart de finale. Samedi, ce sera au tour des B-Boys de rentrer dans la danse pour un probable dernier tour de piste olympique. Sport additionnel à Paris, le breaking n’a pas été retenu par le comité d’organisation de Los Angeles 2028.