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Florian Grill reste président de la Fédération française de rugby (off.)

French Rugby Federation (FFR) President Florian Grill answers to journalists during a press conference in Marcoussis, south of Paris, on July 16, 2024. On his return from Argentina, where he had to deal with the arrest and subsequent indictment for aggravated rape of two players from the French national team, Florian Grill, President of the French Rugby Federation, will be taking stock of these events and their consequences for French rugby on July 16, 2024. The President of the FFR, who has called a press conference in Marcoussis (south of Paris), admitted as early as Saturday, before Les Bleus' second test match against the Pumas, which they lost 33-25, that there would be "a before and an after" to this tour. Photo by Jean-Pierre Nguyen Van Hai-Barbier/ABACAPRESS.COM - Photo by Icon Sport

Sans aucune surprise, Florian Grill est réélu à la tête de la Fédération française de rugby.

Florian Grill a été largement réélu à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), remportant 67,22 % des voix des quelque 1 900 clubs français, contre son adversaire Didier Codorniou. Cette réélection lui assure un mandat jusqu’à l’automne 2028, marquant une étape importante après une campagne tendue. Ce scrutin, qui s’est déroulé par vote électronique entre vendredi et samedi, met fin à un duel particulièrement animé, exacerbée par un contexte difficile pour le rugby français, notamment marqué par des affaires judiciaires et des drames humains.

Depuis l’été, la FFR a traversé des moments très difficiles : l’inculpation pour viol aggravé de deux joueurs de l’équipe de France, Oscar Jegou et Hugo Auradou, la suspension pour propos racistes de Melvyn Jaminet, et la disparition tragique de Medhi Narjissi en Afrique du Sud. Ces événements ont pesé sur la campagne électorale, déjà marquée par des tensions importantes entre les deux candidats.

Grill se fixe des objectifs

Florian Grill, élu une première fois en juin 2023 dans un contexte tendu à quelques mois de la Coupe du monde et après l’éviction de Bernard Laporte, obtient cette fois un mandat clair avec une majorité solide au sein du comité directeur. Il devra désormais s’atteler à relever plusieurs défis majeurs : stabiliser le nombre de licenciés, redresser les finances de la fédération et restructurer l’encadrement des équipes nationales. Il devra également œuvrer à ramener la sérénité après cette campagne houleuse, marquée par les accusations d’irrégularités et d’incidents techniques formulées par le camp de Codorniou.

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